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"Je n'aurais certainement pas été candidat dans la seule région Rhône-Alpes"

, Mise à jour le 14/10/2015 à 18:03

Le Président sortant de la Région Rhône-Alpes est le premier invité politique de l'émission cette saison, alors que se profilent les élections régionales en décembre prochain.
Dans le cadre de leur émission mensuelle Le Scan, les rédactions de Zoomdici.fr et RCF Haute-Loire recevaient Jean-Jack Queyranne (PS) ce lundi 12 octobre 2015.
Tout un symbole, c'est au Puy-en-Velay, ville gérée par son principal adversaire Laurent Wauquiez (Les Républicains), que l'élu rhônalpin a répondu pendant près d'une demie heure à nos questions... de quoi aborder divers sujets sans les survoler.

Une région à dimension européenne
C'était l'un des buts de la réforme : les nouvelles régions françaises seront particulièrement compétitives face à leurs voisines européennes. Rappelons que la future région Auvergne Rhône-Alpes sera la deuxième plus importante de France et qu'elle sera aussi grande que l'Irlande, aussi peuplée que la Suisse, et aussi riche que la Finlande.

Ce que vous ne retrouverez que dans la vidéo intégrale de l'entretien
La rédaction de Zoomdici vous propose quelques extraits vidéo sur des sujets bien précis mais vous invite également à regarder la vidéo intégrale de l'entretien (en bas de page) si vous êtes intéressés par les sujets suivants : quelle place pour la ruralité dans la future grande région face aux métropoles (à partir de 3'30) ? "Je suis optimiste", assure Jean-Jack Queyranne, "nous devons être la région de tous les territoires".
----Un quart de la future région classé en zone protégée
Enfin, il annonce sa volonté de classer un quart de la surface du territoire de la future grande région soit en développement maîtrisé, soit en zone protégée (réserve naturelle régionale), alors que nous sommes aujourd'hui à environ 18 %.-----Dans la foulée est abordée la question de la place attribuée au tourisme dans la future grande région (20 milliards d’euros de consommation touristique pour 138 000 emplois, plus de 8 % du PIB...), notamment sur les risques de concurence pour de petits territoires auvergnats avec les géants que sont les Alpes ou l'Ardèche.

"Promettre des bouts de route, c'est démagogique"
Il est également question un peu plus loin (à partir de 9') de l'agro-alimentaire et de l'entreprise Limagrain, quatrième semencier mondial avec un chiffre d'affaire de deux milliards d'euros par an, qui bénéficie régulièrement de subventions. S'il est élu, sera-t-il prêt à lui aussi subventionner cette entreprise ?
Alors que d'autres candidats parlent de projets routiers (particulièrement en Haute-Loire, territoire très enclavé), même s'il ne s'agit pas d'une compétence régionale, serait-il prêt à financer des projets routiers (à partir de 14'30) ? "Promettre des bouts de route, à l'ancienne, qui ne viennent jamais, c'est démagogique, mais pour nous, l'autoroute de l'avenir, c'est celui du numérique", nous répond-il en substance.
Il est aussi question de santé, bien qu'il ne s'agisse pas d'une compétence régionale, avec notamment la problématique des déserts médicaux (à partir de 16'40). Jean-Jack Queyranne en profite pour tacler son adversaire Laurent Wauquiez, qui propose une aide aux jeunes internes pour s'installer sur les territoires les plus sinistrés : "il faut qu'il mette ses fiches à niveau, [...] il découvre ce qui existe déjà".

Des extraits vidéo
Vous pouvez retrouver l'intégralité de l'entretien en vidéo en bas d'article. Comme d'habitude, la rédaction de Zoomdici vous propose une sélection de moments clefs de cette interview :

  • Lorsqu'on lui demande de commenter la campagne de son principal adversaire Laurent Wauquiez, il observe sobrement : "il fait une faute politique car à vouloir trop jouer sur le registre du Front National, on sait à qui ça profite. [...] On ne fait pas des campagnes en négatif, on fait des campagnes en positif".
  • Evoquer de grands projets pour la future grande région, c'est forcément essentiel d'un point de vue électoral et c'est souvent l'une des clefs de la réussite. Mais il faut aussi savoir se serrer la ceinture, surtout en cette période de vache maigre. Alors des économies peuvent-elles être réalisées ? Jean-Jack Queyranne s'engage-t-il, s'il est élu, à baisser les revenus des élus comme l'a fait par exemple le Conseil départemental de la Haute-Loire ? "Je ne serai pas un Président TGV", répond-il notamment, en référence à d'éventuelles ambitions nationales, et il rappelle également qu'il est absolument contre le cumul des mandats.
  • L'agriculture est essentielle dans la future grande région. On sait que la profession a rencontré de nombreuses difficultés ces derniers temps, alors comment se positionne Jean-Jack Queyranne : est-il plutôt FNSEA ou plutôt Confédération Paysanne ? La région sera-t-elle le garde-manger de la France ?

>> Retrouvez ci-dessous l'entretien intégral avec Jean-Jack Queyranne :

 

> En savoir + sur Le Scan

 

  • Retrouvez ci-dessous les dernières émissions du Scan :

* Luc Crépy, nouvel évêque du Puy-en-Velay

* Jean-Pierre Marcon, président du Conseil départemental

* Gérard Roche, nouveau directeur du festival de La Chaise-Dieu

* Michel Wagner
, directeur de la maison d'arrêt du Puy

* Gérard Roméas, Président du COP rugby qui remonte en Fédérale 3

* Jacky Crespy, entrepreneur sur le tourisme en Haute-Loire

* Christophe Gauthier et Antoine Kuntgen, du Puy Foot 43 Auvergne

* Laurence Cottier, co-présidente de l'office de commerce et d'artisanat de l'agglomération du Puy-en-Velay.

* Olivier Servaire-Lorenzet, qui a passé sept ans à la tête de l'hôpital du Puy, avant de quitter ses fonctions début juillet.

* Jean-Louis Roqueplan, le grand architecte des fêtes du Roi de l'Oiseau, à l'aube de la trentième édition des Fêtes Renaissance.