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Haute-Loire : de nouvelles têtes au Département (4/5)

, Mise à jour le 27/11/2020 à 08:33

Parmi les 38 conseillers départementaux, 23 font leur entrée à l'assemblée départementale. Et sur les 19 binômes élus, un seul (Le Puy 1, avec Marc Boléa et Christiane Mosnier) était composé de deux membres siégeant déjà au Département.
Parité oblige, les femmes seront presque trois fois plus nombreuses à siéger (elles étaient 7 sur 35 et sont désormais 19 sur 38) et la moyenne d'âge de l'assemblée chute à 54 ans (elle était alors de 64 ans).
Zoomdici vous propose une série de portraits afin de découvrir cinq nouveaux binômes, soit dix nouveaux élus à siéger au Conseil Départemental. Après Corinne Bringer et Jean-Paul Vigouroux (Le Puy2), puis Nathalie Rousset et Philippe Delabre, les conseillers départementaux du canton du Mézenc, puis Laure Blée et André Cornu, élus (PS) sur le cantion du Puy 3, c'est au tour de Florence Teyssier et Daniel Tonson, élus du canton d'Aurec-sur-Loire.

"Essayer de trouver des solutions qui ne coûtent pas trop cher à la collectivité"
Florence Teyssier a 51 ans et après des études d'infirmière, elle s'est mise à son compte en tenant une brasserie-restaurant à Saint-Etienne, avant de cesser son activité professionnelle en 1991 afin d'élever ses trois enfants. Aujourd'hui, elle ne travaille pas, elle est à plein temps à la mairie d'Aurec-sur-Loire, où elle est élue conseillère municipale adjointe depuis 2001. Elle est également, depuis cette adate, conseillère communautaire.
Qu'est-ce qui l'a poussée à se lancer dans la politique ? "Au départ, mes enfants ayant grandi et n'ayant plus d'activité professionnelle, j'avais beaucoup de disponibilités et je souhaitais m'investir au sein de ma commune. Le maire de l'époque m'a proposé de le suivre sur sa liste, et je me suis lancée", répond-elle. Nouvelle dans cette assemblée départementale, que compte-t-elle apporter de nouveau ? "Il va déjà falloir maintenir de nombreuses choses en ces temps difficiles, ce sera un premier challenge, mais aussi en amener de nouvelles, et essayer de trouver des solutions qui ne coûtent pas trop cher à la collectivité", conclut-elle.

"On a un cadre de vie exceptionnel en Haute-Loire, et il faut absolument le préserver et le valoriser"
Daniel Tonson est âgé de 67 ans et il est retraité, après avoir été géomètre expert topographe en Haute-Loire. Il a déjà exercé trois mandats, comme conseiller municipal puis adjoint à la mairie de Saint-Just-Malmont, et enfin comme conseiller communautaire à la communauté de communes Loire-Semène. Ce qui l'a amené à se lancer dans la politique, c'est "l'amour du département", explique-t-il avant de développer : "vu mon métier, j'ai traversé le département en long, en large et en travers et je trouve que l'on a un cadre de vie exceptionnel en Haute-Loire, et il faut absolument le préserver et le valoriser".
Pour lui, le Conseil Départemental est avant tout "un tas de services de proximité, qu'il faut valoriser et mettre à la portée des gens, ce que la Région ne fera certainement pas". Quant à ce qu'il compte apporter de nouveau à cette assemblée, il répond spontanément "un nouvaeu regard bien sûr avec des projets du fait de mon métier, mais aussi préserver l'environnement : il faut qu'on sauvegarde nos rivières et notre agriculture de terroir. Elle n'est pas extensive et si on veut garder nos campagnes, il faut qu'on sauvegarde notre agriculture et je suis très attaché à ce qu'on garde les gens sur le territoire, autrement, on deviendra un désert".

Un quizz sur le quotidien des Altiligériens
Nous avons enfin interrogé les nouveaux élus face caméra sur des sujets qui concernent les habitants du département au quotidien, du prix de la baguette à celui du permis de conduire, en passant par le déploiement du Très Haut Débit ou le taux d'encadrement moyen dans les collèges de Haute-Loire.
Alors nos élus sont-ils déconnectés de la réalité ? Découvrez leurs réponses en vidéo ci-dessous :

 

Les réponses de la rédaction de Zoomdici :

  • Le montant du RSA-socle : au 1er janvier, il a augmenté de 0,9 %. Pour une personne seule, il atteint donc 513,88 € par mois (source : journal du net). Il peut être majoré selon le nombre de personnes composant le foyer du bénéficiaire. Pour la première personne supplémentaire, il est majoré de 50 %, soit 256,94 €. Pour un couple de bénéficiaires, il atteint donc 770,82 € au total par mois. Idem pour un allocataire avec un enfant mais dont le conjoint ne serait pas bénéficiaire. Pour toute personne supplémentaire, il est majoré de 30 %, soit 154,16 euros. Pour un couple de bénéficiaires avec un enfant, cela correspond donc au total à 924,99 euros par mois pour le ménage.
  • Le montant du SMIC en euros brut mensuel sur une base de 35 heures : 1457,52 € (source : journal du net). Le Smic détermine le montant du salaire minimum légal en France. Il a été revalorisé de 0,8% le 1er janvier 2015.
  • Le taux d'encadrement moyen dans les collèges de Haute-Loire : il est de 25 élèves par classe (24,66 exactement), alors qu'il est inférieur dans le premier degré (source : entretien fin 2014 avec l'inspecteur d'académie). En France, ce taux est de 28 élèves par classe et au niveau de l'académie, il est de 30 élèves par classe. La Haute-Loire bénéficie donc d'un taux d'encadrement plutôt avantageux, mais il s'explique par la structuration du département.
    En effet, beaucoup d'établissements ruraux bénéficient d'un effet de seuil, qui leur permet de conserver leurs classes alors qu'ils ne scolarisent qu'une quinzaine d'élèves par division (un établissement de Haute-Loire dispose même d'une classe de neuf élèves).
    Pour compenser au niveau départemental, on arrive vite à 30 élèves dans les structures urbaines les plus importantes.
  • Le prix du permis de conduire en Haute-Loire : le coût est estimé entre 1 200 et 1 500 euros environ sur le territoire de l'agglo du Puy. La tendance est la même en Haute-Loire. Le forfait de base de 20h de conduite (le minimum obligatoire pour se présenter à l'examen) coûte en moyenne 1 200 € mais si l'on a besoin de 30 h de conduite, le coût s'approche des 1 600 €. Et encore faut-il l'obtenir du premier coup ! Sinon, il faut tabler sur 500 € de plus à chaque passage. En moyenne, obtenir son permis à la deuxième tentative revient à 2 100 €, à la troisième tentative à 2 600 €, etc. (source : quoi info).