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Lapte

Au barrage de Lavalette, le corps de la sigolénoise enfin retrouvée

, Mise à jour le 26/11/2020 à 19:24

C'est à proximité du mur du barrage que des promeneurs ont aperçu un corps flotter, ce mercredi vers 17h30, au barrage de Lavalette, commune de Lapte.
Ils ont aussitôt signalé les faits et les gendarmes locaux se sont rendus sur place, rapidement accompagnés des techniciens en identification criminelle du Puy.
Les sapeurs-pompiers étaient alors sollicités pour ramener le corps jusqu'à la berge, tout en respectant attentivement les précautions d'usage afin de ne pas nuire à l'enquête.

Le corps était relativement bien conservé
L'identification du corps aura été simple et rapide. On estime que la température au fond du lac est d'environ 4°C. Les plongeurs n'y restent d'ailleurs jamais plus d'un quart d'heure, malgré leurs équipements. A cette température, les corps se conservent relativement bien et il a été assez aisé d'identifier la sigolénoise disparue en mai dernier (lire).
Aucun obstacle médico-légale n'a été relevé et la thèse du suicide est donc confirmée. La famille de la victime a été aussitôt informée. Soulagée que le corps ait été retrouvée, elle peut maintenant faire son deuil et organiser des obsèques.

D'importants moyens mobilisés
Afin de retrouver le corps, d'importants moyens avaient été mobilisés d'emblée par les services de gendarmerie et les sapeurs-pompiers. Le soir même, des recherches sont entreprises par la compagnie de gendarmerie d'Yssingeaux avec le concours des sapeurs pompiers de la Haute-Loire, sur les berges et sur le plan d'eau (lire).
Des pompiers plongeurs avaient inspecté les eaux du barrage et un chien pisteur avait suivi la trace de la femme disparue jusqu'au niveau du mur du barrage (lire).
Les services de gendarmerie ont depuis élargi leurs recherches, notamment avec la famille et dans les bois alentours ou encore en aval du barrage. Le vendredi 23 mai, des moyens aériens sont engagés avec l'appui de l'hélicoptère de la gendarmerie de la section aérienne (SAG) de Lyon, sur le barrage et le Lignon, en amont et en aval.

Des plongeurs, un sonar... mais toujours pas de corps
Le jeudi 17 juillet, une nouvelle opération de recherches était assurée par neuf plongeurs de la gendarmerie des brigades fluviales de Villefranche-sur-Saône, dans le Rhône (69) et Valence, dans la Drôme (26), ainsi que de la brigade nautique de Martigues, dans les Bouches-du-Rhône (13). Cette nouvelle opération ne portait pas ses fruits (lire). Le mercredi 23 juillet, rebelote avec sept plongeurs, toujours sans résultat (lire).
Le mardi 5 août, dès 8h, le groupe de recherche électro-subaquatique de la Police de la Navigation de Genève a fait le déplacement avec un R.O.V. (Remotely Operated Vehicle). C'est un robot de recherche sous-marine équipé de caméras et de sonar qui peut aisément descendre jusqu'à 300 mètres de profondeur. Malgré l'apport de cette technologie, les recherches restaient vaines (lire).

Difficile de savoir comment et pourquoi le corps n'a pas été trouvé avant
Finalement, ce mercedi 3 septembre, après presque quatre mois, le corps est remonté à la surface. On ne sait pas vraiment pourquoi. Les services de gendarmerie ne savent pas vraiment non plus comment et pourquoi ils ne l'ont pas trouvé avant, surtout avec l'aide du sonar.
Quoi qu'il en soit, après bien des péripéties, le chapitre est enfin clos maintenant que le corps est enfin retrouvée et la famille de la victime peut désormais faire son deuil.

Maxime Pitavy