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Barrage de Lavalette : les recherches sont restées vaines

, Mise à jour le 26/11/2020 à 19:23

Le 14 mai dernier, les services de gendarmerie de Haute-Loire ont été alertés suite à la disparition d'une femme de 49 ans à proximité du barrage de Lavalette sur la commune de Lapte. Son véhicule a été retrouvé rapidemment. Le jour même, les militaires de Saint-Didier-en-Velay se sont rendus au domicile de la disparue et la compagnie de gendarmerie d'Yssingeaux ainsi que quelques sapeur-pompiers de Haute-Loire ont débuté les recherches sur les berges de la retenue d'eau.
Puis le 17 juillet dernier, les recherches se sont poursuivies au barrage. Les neuf plongeurs déployés ont recherché la disparue jusqu'à 60 mètres de profondeur, en vain.
Pour finir, le 23 juillet, ce sont sept plongeurs de la gendarmerie de la brigade fluviale de Valence (26) et de la brigade nautique de Martigues (13) qui ont sondé les pronfondeurs de la retenue d'eau.

A la pointe de la technologie
Ce mardi 5 août, dès 8h, le groupe de recherche électro-subaquatique de la Police de la Navigation de Genève a fait le déplacement avec un R.O.V. (Remotely Operated Vehicle). Ce dernier est un robot de recherche sous-marine équipé de caméras et de sonar qui peut aisément descendre jusqu'à 300 mètres de profondeur. Le robot est guidé par un gendarme depuis le barrage. Son autonomie n'a pas de limite du moment que la station installée sur le barrage est alimentée en carburant.

" Ce n'est pas l'opération de la dernière chance "
Le commandant Beltran nous a expliqué : " Aujourd'hui l'objectif est de localiser le corps de la disparue puis de l'extraire. Si il se trouve à moins de 40 mètres de profondeur : soit c'est le robot qui procédera à l'extraction grâce à son bras articulé soit c'est une équipe de plongeurs de Villefranche-sur-Saône qui le sortira. Si il est localisé à plus de 40 mètres, une équipe de plongeurs de la gendarmerie de Martigues (13) interviendra ". Il a ajouté : " Ce n'est pas l'opération de la dernière chance mais nous espèrons pouvoir retrouver la disparue, c'est une obligation morale ".
En effet, aucune durée n'a été fixée pour que le robot sonde la zone présumée.

Partenariat avec la Suisse
La Gendarmerie du Rhône-Alpes est en partenariat avec celle de la Suisse pour avoir accès à ce type de technologie. Les services de gendarmerie altiligériens ont tenu à déployer les gros moyens pour rendre le corps de la disparue à la famille. Ce sont donc 13 militaires qui sont restés sur place le mardi sous les ordres du Colonel Patoux. La Sous-Préfète d'Yssingeaux, Agnès Chavanon, qui a pris ses fonction mercredi 30 juillet, a tenu a être présente pendant les opérations.

Recherches exceptionnelles, mesures exceptionnelles
Pour rendre possible les opérations, l'activité électrique a dû être suspendue. Cette mesure exceptionnelle a rendu obligatoire la présence de personnel du barrage ainsi qu'un interlocuteur de Saint-Etienne, ville à qui est fournie l'électricité produite. Il nous a été précisé : " Si il y a besoin de relancer la production, nous suspendrons les recherches mais tout cela à besoin d'être coordonné par la Sous-Préfecture ".

Mise à jour mercredi soir
À 19h, les recherches ont été suspendues jusqu'à mercredi matin 9h pour permettre aux équipes de se reposer. La production d'électricité devrait être relancée pour la nuit.

Mise à jour mercredi soir
Les opérations de recherches n'ont toujours pas abouti. Tout le pied du barrage a été sondé sur 40 mètres de large pendant près de 16h. Les recherches s'arrêtent donc ce mercredi à 17hsans savoir qu'elle sera la prochaine étape.

E.J. 

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