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Vidéo : près de 150 candidats ont tenté de prendre sa place
"Aucune garantie d'être sélectionné, mais l'assurance de bien rigoler". C'est un peu le leitmotiv de cette préselection, qui a mobilisé près de 150 personnes à la salle Jeanne d'Arc du Puy-en-Velay ce jeudi de 13h à 16h. Les castings ont lieu environ six jours par mois. Le précédent avait eu lieu à Saint-Galmier, dans la Loire.
Dans l'assistance, un seul candidat a déjà participé à l'émission, jusqu'à répondre aux questions de Nagui, mais il n'avait pas atteint les phases finales. D'autres ont déjà assisté à l'émission, mais dans les tribunes (voir la vidéo en bas d'article).
En tout cas, le jeu populaire attire des candidats bien au-delà des frontières de l'agglomération ponote : certains venaient de l'est du département (Saint-Romain-Lachlam, Sainte-Sigolène, etc.) et d'autres carrément de la Loire ou du Puy-de-Dôme.
Pas de quota mais de la bonne humeur
Revenons au leitmotiv. Aucune garantie car "il n'y a pas de quota", insiste Grégory, le directeur de casting de la société de production Effervescence : "nous avons six candidats par émission, ce qui représente 180 personnes par session de tournage". Les personnes qui ont le profil sont sélectionnées, mais si la production estime que personne dans une ville ne mérite d'être sélectionné, alors on ne prend personne. "Mais ça ne nous est jamais arrivé", sourit-il.
Quant à l'assurance de bien rigoler, Perine, Camille, Christian et Grégory s'en chargent : petites blagues bien huilées, on prend à partie des candidats, toujours avec légerèté et bonne humeur, afin de détendre l'atmosphère. Car l'esprit de l'émission, et ce que demande la télévision, c'est des sourires, de l'humain et des anecdotes croustillantes. Chaque candidat en avait apporté dans ses valises.
Un questionnaire varié où chacun a ses forces... et ses faiblesses
La sélection s'opère en trois temps : d'abord un questionnaire de 50 questions à remplir en deux minutes chrono. Ce sont des questions ouvertes et les thèmes sont variés. Si beaucoup dans la région auront probablement su répondre à la question "quelle équipe de football reçoit au stade Geoffroy Guichard ?", il faut aussi connaître Tchekhov, des deétails de la bataille de Verdun, la première présidente de la République d'Irlande ou le fleuve qui travese Bamako.
Mais il faut aussi être en mesure de définir l'animal qui accompagne Dora l'exploratrice dans ses aventures (dessin animé enfantin), le jeu télévisé présenté par Tex ou compléter les paroles d'une chanson de Christophe Willem... Bref, un questionnaire hétéroclite qui est incontestablement l'une des clefs du succès de cette émission.
Il faut être sympathique et télégénique
Le second volet de la sélection consiste en un petit entretien où, par groupes de trois, les candidats doivent se présenter à l'équipe du casting. Ils seront jugés sur leur répartie, leur dynamisme, leur sympathie. "On essaie de voir s'ils sont à l'aise à l'image", explique Grégory, avant de concéder dans un jargon bien médiatique, "s'ils sont de bons clients", c'est à dire "télégéniques".
Ces quatre professionnels ont le nez, c'est leur métier d'opérer ces sélections et ils repèrent vite qui peut correspondre, et qui ne peut pas. "Mais ce n'est certainement pas sur le physique", ajoute Grégory, "on a des jeunes, des vieux, peu importe tant qu'ils apportent de la sympathie et des anecdotes amusantes". Le "rat de bibliothèque austère" n'a donc aucune chance de participer à l'émission, même s'il a tout juste au questionnaire. Même sanction pour "le top model rigolo mais sans cerveau".
Seulement 14 ont encore une chance
Au final, ils ne sont que 14 à avoir été sélectionnés jusqu'à l'étape des anecdotes. Parmi eux, certains auront peut être la chance d'aller défier le champion à Paris en répondant aux questions de Nagui. Dès ce vendredi, ils peuvent être joints par téléphone pour qu'on leur annonce la bonne nouvelle. Le cas échéant, le tournage aurait lieu avant la fin du mois, et la diffusion avant la fin du mois de juin.
>> Découvrez ci-dessous notre reportage vidéo :
Maxime Pitavy
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