Une seule Journée pour des femmes exceptionnelles tous les jours

Par Nicolas Defay , Mise à jour le 09/03/2022 à 06:00

Le 8 mars est la Journée Internationale des Droits des Femmes. À cette occasion, plus d'une centaine d'altiligériennes ont chanté, dansé et parlé devant la fontaine du Breuil au Puy. Le but ? Rappeler que la lutte doit continuer pour atteindre les mêmes droits que les hommes.
(Vidéo du flash-mob à la fin de l'article)

Partout dans le monde, les femmes se lèvent et luttent pour leur émancipation. Partout sur la planète, être une femme, c'est moins de droits, moins de salaires, moins de considération, moins de responsabilités professionnelles, moins de respect. Sur tous les continents, être une femme, c'est plus de harcèlements, plus de violences, plus de viols. Féminicides, crimes d'honneur, agressions sexuelles, pressions, discrimination de genre.

"Nous sommes rassemblées en ce 8 mars parce que l'égalité entre les femmes et les hommes est encore loin d'être acquise, lancent-elles en face de la préfecture. Nous sommes debout et nous le serons toujours ! Car nous seules avons le droit de décider de nos vies comme les hommes le font de la leur !"

Et si c'était aux hommes de travailler gratuitement deux heures par jour ?

À plusieurs voix issues des représentantes de MundoSur, de divers syndicats, du Cidff (Centre d'information sur les droits des femmes et des familles) ou encore du Planning familial, elles ont rappelé le quotidien que beaucoup subissent encore à notre époque. "Nous représentons 80% des temps partiels, déplorent-elles. Nos salaires sont inférieurs de 26% à ceux des hommes. C'est comme si tous les jours, pour un travail similaire et avec les mêmes conditions, nous travaillions gratuitement pendant deux heures !"

"Alors debout les femmes !"

Des chiffres révulsants sont lancés comme des morceaux de honte qui dégoulinent sur l'histoire des pays. 113. Le nombre de femmes qui ont été trucidées, massacrées, assassinées en France en 2021 par leur partenaire ou ex-partenaire. 7 056, c'est celui que dénonce Eugenia D’Angelo de l’association MundoSur pour caractériser les féminicides en Amérique latine en moins de deux ans.

"Jamais nous ne devons baisser les bras ! Depuis toujours les femmes combattent le machisme et la misogynie. Pour ça et pour bien d'autres choses injustes qui font notre quotidien, nous nous dresserons jusqu'à ce que l'égalité soit totale entre les hommes et les femmes ! Alors debout les femmes !"

> Voir la liste des initiatives en Haute-Loire à l'occasion de la journée internationale des droits des femmes

Ci-dessous, les femmes dansent sur La Grenade de Clara Luciani :
 

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