Une partie de la Haute-Loire placée en alerte sécheresse

, Mise à jour le 27/11/2020 à 08:54

Le 27 juillet 2018, l'ensemble du département de la Haute-Loire était placé en vigilance sécheresse. "Malgré un début d’année bien arrosé, avec les mois de janvier, mars et surtout mai présentant un excédent de pluviométrie par rapport aux normales, la situation hydrométrique des cours d’eau du département s’est dégradée ces derniers jours. Un temps sec associé à de fortes chaleurs et peu de précipitations favorisent depuis début juillet la baisse des débits des cours d’eau. La situation hydrologique, sans être critique à ce stade est à surveiller", avait expliqué la préfecture de la Haute-Loire dans un commiqué de presse. Le niveau de vigilance n'engage aucune restriction, il s'agit plus d'une opération de sensibilisation auprès de la population.

Une population qui est aujourd'hui appelée à appliquer des mesures de restriction des usages de l'eau. Conséquence directe d'un arrêté préfectoral pris ce jeudi 30 août 2018 déclenchant le niveau d’alerte pour les bassins Allier Aval (secteur 2), Allagnon (secteur 5), Loire Aval (secteur 7), Loire moyenne rive droite (secteur 9) et Dorette (secteur 13). En cause, une météo dominée par un temps chaud et sec, seulement ponctuée des quelques épisodes orageux. "Ce qui n'est pas suffisant pour maintenir des débits normaux dans les cours d'eau", explique François Gorieu, directeur de la DDT de la Haute-Loire. Si le fait est remarquable, il n'a rien d'exceptionnel en cette période de l'année. "Cela aurait été plus problématique si la Haute-Loire avait été classée en alerte au mois de juin. La situation n'est pas catastrophique", rassure François Gorieu.
----Quatre niveaux de sécheresse

  • Vigilance
  • Alerte
  • Alerte renforcée 
  • Crise

-----Quelles sont les mesures de restriction ?
Toutefois, et ce même si la majorité des nappes restent à des niveaux autour des moyennes de saison notamment du fait de précipitations importantes au printemps ; le classement en alerte entraîne l'interdiction provisoire des usages suivants : l’arrosage des jardins d’agrément, pelouses, espaces verts, qu’ils soient publics ou privés ; l’arrosage des golfs, sauf les départs et greens qui peuvent être arrosés uniquement la nuit de 20 heures à 8 heures le lendemain ; les fontaines publiques raccordées au réseau d’eau potable ; l’alimentation des plans d’eau autres que ceux autorisés en tant que piscicultures de production ; le remplissage en eau (sauf pour le premier remplissage après la construction) et le renouvellement de l’eau des piscines des particuliers ; le lavage des véhicules hors installations professionnelles à haute pression ou à recyclage d’eau, à l’exception des véhicules soumis à une obligation réglementaire (véhicule sanitaire, alimentaire…) ou technique (bétonnière…) ; le nettoyage des extérieurs des bâtiments (murs, toitures, sols,…) ; l’arrosage des trottoirs et voies publics ou privés, sauf pour impératif sanitaire.

Sont également interdits de 8h à 20h : l’arrosage des potagers, l’arrosage des terrains de sports de toute nature, l’irrigation par aspersion des prairies naturelles ou artificielles et des cultures, sauf cultures florales, maraîchères et fruitières.
Stéphanie Marin

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