Un Roi de l'Oiseau a minima

sam 19/09/2020 - 20:27 , Mise à jour le 27/11/2020 à 09:08

Cette année, l'ensemble des festivités se déroule sur un seul et même site, la place du Breuil, ainsi que le jardin Henri Vinay. Deux endroits qui n'en formert qu'un mais qui n'ont pas attiré la foule des visiteurs.
Un constat (accentué par une météo déplorable) anticipé et qui ne surprendra personne compte tenu du contexte. Déjà en milieu de semaine, Zoomdici faisait état des très faibles réservations d'hébergement en vue des Fêtes, quand habituellement, l'offre est saturée des semaines à l'avance.

Seuls "les puristes" et les artisans maintiennent les Fêtes en vie
Ce sont essentiellement "les puristes", des locaux habitués à animer la vie sur les camps, qui sont au rendez-vous. Comme chaque année, ils vivent sur place, confectionnant leur repas comme à l'époque et dormant sous les toiles de tente qui auront retenu les gouttes tant bien que mal. Les forgerons sont toujours en nombre et proposent des démonstrations de forge aux visiteurs.
Sur le marché non plus, il n'y avait pas grand monde samedi matin. Les visiteurs se comptaient sur les doigts de la main et les artisans étaient bien contraints de reconnaître que ce serait un peu une année blanche pour eux.

Saltimbanques et comédiens empêchés par la pluie
Au rang des participants, on retrouve enfin les artistes, musiciens ou comédiens, mais la pluie qui n'a cessé de s'abattre sur la cité vellave ne leur a pas permis de proposer toutes les représentations prévues au programme. En effet, une partie du matériel ne peut supporter l'humidité et les spectateurs n'étaient que quelques poignées à affronter la météo.
Seul le kiosque du jardin Henri Vinay a permis à quelques troupes de saltimbanques de venir offrir un rayon de soleil dans la grisaille ambiante. On note également la présence des médecins dans leur costume d'oiseau, qui interpellaient régulièrement les quelques visiteurs avec toujours une grande dose d'humour.

----A l'intérieur du site, les organisateurs ont souhaité intégrer tous les ingrédients qui font de cette manifestation une fête unique. Qui dit situation inédite dit mesures inédites. En effet il n'y aura pas de concours de tir à l'arc cette année (près de 800 participants chaque année) ni de spectacles sur la place du Breuil. De même pour le bal, l'accueil des scolaires ainsi que la lutte vellave-----Un Roi de l'Oiseau plus intime
La plupart des participants interrogés se disent toutefois très heureux de pouvoir festoyer malgré le contexte, bien conscients d'être plus ou moins privilégiés, la quasi totalité des manifestations et événements culturels du département ayant été annulée cette année.
Un Roi de l'Oiseau plus intime en quelque sorte, en espérant qu'il ne soit qu'une parenthèse dans la longue histoire de cette Fête Renaissance et que la prochaine édition soit du même acabit que ces dernières années : festive, enjouée et très fréquentée.

Maxime Pitavy

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