Les Syriens en fête, au cœur du Puy-en-Velay
Un exercice XXL à St Maurice de Lignon pour les pompiers
C'est un dispositif composé de 60 pompiers, 20 véhicules dont 10 engins de lutte contre le feu, une équipe drone, tous sous le commandement du capitaine Pascal Reymond, qui a été déployé ce vendredi soir au niveau du sentier d’accès à la passerelle himalayenne, côté Saint-Maurice-de-Lignon. L’objectif : se préparer à un feu de forêt d’ampleur, s’il venait à se déclarer dans cette zone boisée escarpée.
Un exercice en trois temps
Tout d’abord, deux groupes ont pris place en position préventive dans les côtes boisées, de manière à revoir des modalités liées à la sécurité.
Puis s’est joué un engagement sur un feu fictif, nécessitant le déploiement de tuyaux sur de grandes longueurs, afin notamment de contenir les lisières. Les tuyaux, en eau sans que celle-ci ne soit déversée à ce moment-là, ont permis aux soldats du feu de s’exercer dans les conditions réelles des contraintes physiques liées au poids et au maniement de l’équipement.
Simulation d’un incendie sévissant sur 30 hectares
Enfin, une ligne d’appui au point de rencontre avec le feu a été simulée sur le chemin du Montelly, avec le déploiement des engins de lutte, et cette fois-ci la mise en œuvre effective mais brève des lances à eau.
Le but de l’ensemble de l’opération consistait à éprouver la coordination simultanée des équipes, dirigée à partir du poste de commandement installé au croisement de la route d’Yssingeaux et de la rue du Bal des Neiges.
Une situation pas si fictive
Comme le rappelle le chef de groupement EST du SDIS 43 Mathieu Lartaud, le feu a déjà sévi dans les gorges du Lignon, dans les années quatre-vingts. Il avait alors été maitrisé avec difficulté.
Il poursuit en expliquant : « Les feux de forêts constituent un risque qui devient courant, donc tous les sapeurs pompiers du groupement sont en cours de formation spécifique. »
Au risque constitué par la nature de l’environnement des gorges du Lignon, boisé et escarpé, s’ajoute également le passage du flux de visiteurs accédant à passerelle himalayenne, et son lot de comportements à risque.
François Moallic, riverain à proximité immédiate et conseiller municipal délégué à la sécurité confie : « On voit encore des visiteurs qui descendent à la passerelle cigarette à la bouche. Donc les riverains sont très contents que cet exercice ait lieu. »
Des riverains dont la quiétude a été bousculée le temps d’une soirée. Le hameau des Yverras a alors été le théâtre d’un ballet de véhicules, sur une route habituellement réservée seulement aux ayants droit, cela depuis la mise en place du nouvel itinéraire du chemin d’accès à la passerelle.