Trouvez vos sabots et une cavalière : les Basaltiques 2025

Par Pierre QUETAUD , Mise à jour le 31/07/2025 à 17:00

Qu'elle soit en deux ou en trois temps, la bourrée est toujours plaisante à danser, qui plus est, aux Basaltiques 2025. Cette année, ce sont les 20 ans du festival, deux décennies passées avec comme objectif : « Faire découvrir au plus grand nombre que les musiques traditionnelles sont bien vivantes ».

Au programme 

C'est à partir de 17 heures que la soirée a commencé. Didier Pierre a lancé le festival avec sa conférence intitulée "La chanson traditionnelle est-elle un mythe ?". En ayant déjà écrit ou participé à l'écriture de certains ouvrages sur les musiques populaires du Velay et au-delà des pays de langue d'Oc, l'homme propose de bousculer certaines idées reçues.

Arremar a ensuite pris le relais vers 18 h 30, Livia Giaffreda, Charlotte Espieussas et Rayra Marciel. Un trio musical qui possède plusieurs cordes à leur arc pour faire danser la foule.

La foule dansante en début de soirée Photo par QUETAUD Pierre

Avant de débuter le bal, un « repas du terroir » était proposé. À la carte, les convives pouvaient déguster, entre autres, un gâteau de courgettes aux herbes, un gratin de pommes de terre à la lyonnaise, ou encore un fromage aux artisous. À chaque repas son menu, les mets varient donc en fonction des jours et des lentilles vertes du Puy peuvent aussi venir garnir les assiettes.
Les Basaltiques comme le repas étaient partagés de manière « très conviviale », selon les mots d’une bande d’amis qui allaient ensuite monter sur scène pour ambiancer le centre Pierre Cardinal où se tenait le festival. 

« Mieux ce serait insoutenable » nous disait en souriant une des membres du groupe en parlant du festival.

Le groupe d'amis tapant des mains après le repas Photo par QUETAUD Pierre

« Retournons dans la grande famille des bourrées »

Que vous soyez novices, amateurs, voire expérimentés, le festival s’adapte à tous les niveaux. C’est pourquoi, de brefs cours de danse étaient donnés avant chaque chanson. Les pas de la bourrée, à deux, mais aussi à trois temps étaient expliqués par un animateur. Avec plus ou moins d’aisance, mais néanmoins toujours avec le sourire, les mouvements étaient reproduits par les cavaliers et leur cavalière.  
Pour accompagner cela, un groupe de musiciens et un ensemble vocal du Centre Départemental des Musiques et Danses Traditionnelles de Haute-Loire (CDMDT43), jouaient et chantaient sur scène. Accordéon, flûte, violon, mais aussi vielle à roue rythmaient les rondes et autres danses du public. Chaque fin de chanson et de mélodie se terminait par les applaudissements de la foule.

Accordéons, violon, flûte et vielle à roue jouant ensemble sur scène Photo par QUETAUD Pierre

Un creuset social

Sur différents aspects, le festival des Basaltiques est un événement rassembleur. Il attire, premièrement, des personnes venant de partout en France. C’est le cas de François, Marie, Christian, Jean-Luc et Corine. Tout en finissant leur pique-nique autour d’une table, le groupe d’amis nous confiait qu’il venait au festival depuis plusieurs années. C’était un moment pour se retrouver puisque certains venaient de la Drôme, du Var et du Gard. 

François, Marie, Christian, Jean-Luc et Corine Photo par QUETAUD Pierre

Venu d’Isère, cette fois-ci, Simon, sa femme, et leurs quatre enfants avaient fait le déplacement pour le festival accompagnés d’une amie et de son enfant. Pour Simon, les Basaltiques étaient une première. À l’inverse, sa femme avait déjà fait l’expérience, avec ses enfants, venus dès « tout petits », nous dit leur père. 

Dans la soirée, petits et grands, habitués et novices, locaux ou non, se sont retrouvés pour passer une soirée conviviale. 

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