St-Julien-Chapteuil : O’bivwak, un périple autonome et sportif

, Mise à jour le 08/06/2025 à 15:30

Deux jours, en duo avec une carte, une boussole. Pour sa 44ᵉ édition, la mythique course d’orientation O'bivwak revient en Haute-Loire, à Saint-Julien-Chapteuil.

Une histoire qui ne s’essouffle pas

Créé en 1981 à l’initiative de Jacques Bosoni, Annie Combet, Camille Ginztburger et Michel Dévrieux, l’Obivwak a été pensé comme un moyen de faire découvrir la course d’orientation, un sport de pleine nature alliant réflexion, endurance et sens de l’orientation.

« C'était de faire découvrir l'activité course d'orientation, une activité nature »

Camille Gintzburger est venu saluer les équipes et les encourager. Il se rappelle alors du long chemin parcouru : « C'était de faire découvrir l'activité course d'orientation, une activité nature ». 

Sur les murs de la salle du complexe sportif, le public découvre une exposition qui retrace toute l'histoire de la course depuis 1982 avec les cartes des lieux ainsi que les cadeaux remportés par les participants : un sabot pour la toute première, un couteau, un tee-shirt, ou bien encore des lentilles pour la course de 2004 qui s'est déroulée en Haute-Loire.

Une exposition présente les 44 éditions passées de la course Photo par Fanny Gimenez

Aujourd’hui encore, l’esprit reste intact avec comme maître mot : un défi personnel, à vivre à deux. Les 2400 participants s’élancent en binômes, avec une carte, une boussole et leur sac à dos qui leur permettra de passer la nuit en bivouac. Certains parcours peuvent s'effectuer de deux à quatre personnes, ce qui permet une aventure familiale ou amicale.

Pour les participants, ce sont deux jours de course en moyenne montagne, en totale autonomie (nourriture, matériel de bivouac, gestion de l’effort…) qui les attendent.

Une organisation bien rodée

Derrière cet événement, on retrouve la Ligue Auvergne-Rhône-Alpes de course d’orientation avec à sa tête Laure Carra, accompagnée de 135 bénévoles mobilisés pour le week-end. Parmi eux, Bernard, fidèle de la course depuis 25 ans, connaît parfaitement les rouages de cet événement.

Grâce à ce travail collectif, les coureurs sont accueillis dans les bonnes conditions, même si l’autonomie reste la règle d’or de l’événement.

Un travail de préparation qui ne s’invente pas

Plusieurs parcours sont proposés avec des niveaux de difficultés qui offrent un large choix pour les participants, qu'ils soient débutants ou aguerris.

Les parcours de raid commencent à 25 km, un niveau facile, jusqu'à 50 km, qui est, lui, jugé comme très difficile. Il y a également une rando de 25 km et un trail de 50 km.

Juste avant le départ, chaque binôme reçoit une feuille de route. À partir de celle-ci, les participants doivent reporter les balises sur leur carte, à l’aide de coordonnées. Ce travail de préparation est essentiel : il permet aux équipes de planifier leur itinéraire et de valider les bons postes une fois sur le terrain, grâce aux numéros de balises spécifiques. Ce qui explique que les participants sont déjà en pleine préparation à 10 h.

Les feuilles de route varient selon les parcours, avec des codes couleurs différents, et contiennent quelques astuces pour aider les moins expérimentés à s’orienter.

Découverte pour certins du report des balises
Découverte pour certins du report des balises Photo par Fanny Gimenez

Un seul bivouac pour tous les participants

Le départ est donné le samedi à 14 h pour les premiers parcours : trail et joëlette (pour les personnes en situation de handicap), puis les autres catégories de course passent également la ligne de départ. 

Tous les parcours convergent ensuite vers un bivouac commun, point de rassemblement où règne une ambiance conviviale. Une buvette est proposée sur place, mais aucun repas n’est fourni : les participants doivent gérer leur ravitaillement eux-mêmes.

Le dimanche matin, la journée reprend très tôt : départ en chasse (les concurrents prennent le départ en fonction de leur classement de la veille) à 6 h pour les premiers. Les arrivées débutent généralement autour de 8 h 30, et s’échelonnent ensuite jusqu’à la fin de la course, fixée à 14 h.

Les binômes sont pleinement lancés dans la course
Les binômes sont pleinement lancés dans la course Photo par Ben Becker

En parallèle, un marché de producteurs locaux anime la fin de la course, accueillant à la fois le public, les accompagnants et les coureurs.

O'bivwak est une immersion en pleine nature, un défi physique et mental, pour petits et grands, et un rendez-vous incontournable pour les amoureux d’orientation, de sport et de montagne.
 

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