A la rencontre de la nature du département

Le mardi 13 mai, le boulevard de la République au Puy-en-Velay s’est transformé en véritable plateau de tournage. Des camions remplis de matériel son et lumière, un barnum catering installé à proximité, des régisseurs à la manoeuvre…Le film Compostelle est en plein tournage.
Une histoire d’amitié et de rédemption
Le directeur de production, Philippe Saal, nous présente le film comme une histoire d’amitié et de survie. Il raconte : « C'est l'histoire d'une éducatrice qui a en charge un jeune adolescent de 17 ans qui a quelques petits soucis avec la justice et qui, par une association, lui permet d'effacer ses soucis en faisant les deux mille kilomètres du chemin de Compostelle accompagné de cette personne. »
Le chemin sera ponctué de rebondissements et de rencontres « si tout va bien et s'il va jusqu'au bout, sa peine sera annulée. »
Une marche ponctuée d’épreuves, inspirée de faits réels. Le jeune homme, Adam, interprété par Julien Leberre, pourrait voir sa peine annulée s’il parvient à aller au bout du chemin. Alexandra Lamy joue une éducatrice qui se nomme Fred, et qui le guidera au cours du périple.
Le tournage suivra le chemin
« Au cours des sessions de repérage, j’ai eu la chance de découvrir cette région qui est magnifique »
Le tournage a commencé au 12 boulevard de la République, dans un petit immeuble qui sert de décor à l’association imaginée pour le film. « On tourne ici pendant deux jours, puis on enchaîne à l’hôpital, dans un lycée vendredi et samedi, un café la semaine prochaine, et enfin au tribunal, mais pas celui du Puy-en-Velay », précise Philippe Saal.
Le tournage se poursuivra ensuite à La Chaise-Dieu jusqu’au 27 mai, date à laquelle l’équipe quittera la Haute-Loire pour poursuivre le tournage à travers les paysages traversés par le célèbre chemin. « Au cours des sessions de repérage, j’ai eu la chance de découvrir cette région qui est magnifique », ajoute Philippe Saal, visiblement séduit.
Au total, huit semaines de tournage sont prévues, du Puy-en-Velay à Cahors en passant par l’Aubrac, la Corrèze, avant une dernière semaine de tournage en Espagne. « Aujourd’hui, un long-métrage demande en moyenne entre six et sept semaines de tournage. Nous, on en a huit. C’est un certain petit confort », confie Philippe Saal.
« Le directeur de casting, lyonnais, et une assistante qui sont d'ici ont recruté beaucoup de gens et ils viendront un peu tous les jours sur le tournage. »
Des figurants locaux recrutés
Nous vous en parlions dans un précédent article. Le 18 avril dernier, le centre Pierre Cardinal a accueilli le casting pour recruter des figurants. Résultat : 250 personnes ont été sélectionnées pour apparaître dans différentes scènes du film. « Le directeur de casting, lyonnais, et une assistante qui sont d'ici ont recruté beaucoup de gens et ils viendront un peu tous les jours sur le tournage. »
En attendant le film : sur la route de Compostelle
Le film explore les multiples visages du chemin de Compostelle. Pour certains, il représente un véritable défi physique et mental, une épreuve pour se confronter à ses limites. Pour d’autres, il s’agit d’un voyage spirituel qui ouvre une parenthèse propice à la réflexion et à l’introspection.
Aucune date de sortie précise n’a encore été fixée. « Je vais vous donner une réponse de Normand : en 2026 », conclut Philippe Saal avec un sourire. En attendant, les caméras continuent de tourner, sur les traces des pèlerins, le film promet une belle aventure humaine et un décor naturel à couper le souffle.
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