Journée d'intervention chargée pour les sapeurs-pompiers de Haute-Loire
Proxénétisme : le propriétaire proposait ses locations par Airbnb
Au cour du mois d'octobre 2021, la sûreté urbaine du commissariat du Puy ouvrait une enquête suite à des informations relatives à une possible activité de prostitution au croisement de la rue Chaussade et de la rue Portail d'Avignon. Un propriétaire d'immeuble, mis en garde à vue puis libéré, a fait l'objet d'une convocation en justice pour des faits de blanchiments de fonds, de fraude fiscale et mis à disposition d'un local à une personne se livrant à la prostitution.
Au cour de l'enquête, les surveillances physiques permettaient alors d'établir un nombre d'allées et venues aux différents étages d'un immeuble ancien et confirmaient une activité prostitutionnelle conséquente, de la part de femmes d'origine hispanique. Le propriétaire des lieux, mis en cause par la suite dans l'enquête, proposait des locations à la semaine par le biais de la plateforme Airbnb.
Une dizaine de clients par jour en moyenne
Un site internet de rencontres sexuelles servait de plateforme d'échange quant aux prestations des locataires. Munis d'un numéro de téléphone, de la durée et tarifs des propositions, les clients se présentaient pour des temps de prestation de 15 minutes à une heure. L'enquête témoigne d'un nombre d'une dizaine de clients par jour en moyenne.
Le mis en cause interpellé début avril
Début avril, l'individu a été interpellé et placé en garde à vue. Des auditions étaient réalisées auprès de prostituées pour faits de proxénétisme et auprès de clients pour recours à la prostitution, obtention de relations sexuelles contre rémunération, pour lesquels ils seront poursuivis en composition pénale devant la juridiction locale.
Laissé libre à la suite de sa garde à vue, le mis en cause a fait l'objet d'une convocation en justice pour les faits de blanchiment de fonds, de fraude fiscale et mise à disposition d'un local à une personne se livrant à la prostitution.
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3 commentaires
c est curieux pour BOLEA le nom était jeté en pature et là rien !!!
Le contrôle des envois d'argent vers l'étranger par western union n'est pas assez strict et systématique.
hm - 06/05/2022 17h36: Avec le dernier jugement pour es même faits, ils et elles n'ont pas trop de souci à se faire et puis faire travailler des Européennes, c'est pas si grave que çà!, si les françaises étaient moins sélectives peut-être que ces clients n'auraient pas recours à ces pratiques. La protitution est autorisée dans beaucoup de pays européens donc il faudrait peut-être que la france se mette à jour, mais en france on prend le mauvais le l'union européenne et on délaisse le meilleur..