Prison ferme pour le directeur de l'Intermarché de Chadrac

, Mise à jour le 24/11/2025 à 15:30

Temps de lecture : 3 minutes

Le tribunal correctionnel du Puy-en-Velay a rendu ce lundi 24 novembre son jugement dans l’affaire impliquant le directeur de l’Intermarché de Chadrac, son fils et un membre de leur famille, poursuivis après l’interpellation mouvementée d’un homme dans le magasin en février 2025.

Le directeur de l’Intermarché de Chadrac a été condamné à neuf mois de prison ferme, sans possibilité d’aménagement. Son fils écope de six mois de détention à domicile sous surveillance électronique. Tous deux sont relaxés des faits de vol, mais se voient imposer une interdiction de port d'arme pendant dix ans.

Le troisième prévenu est relaxé. Il était le seul présent à l’audience du jour, un point relevé par le tribunal.

Rappel des faits

Les événements remontent au 25 février 2025. Selon les éléments de l’enquête, deux individus tentent de dérober des bouteilles d’alcool. L’un parvient à quitter les lieux, l’autre est intercepté par le directeur, qui le conduit dans un bureau, rejoint ensuite par son fils.

Le plaignant affirme avoir été retenu plus de trente minutes et avoir subi des violences, le vol de son argent et la dégradation de son téléphone.

La procédure judiciaire

Une première audience s’est tenue le 22 mai, portant sur des accusations de séquestration, vol avec violence, dégradation et complicité de séquestration. Le plaignant présentait une fracture du nez, établie par une ITT de six jours. Le jugement avait été mis en délibéré au 26 juin.

Le 26 juin, l’affaire est renvoyée pour permettre un complément d’enquête demandé par la défense. Un nouveau passage devant le tribunal est fixé au 2 octobre, mais la date de réception du complément d’enquête, trop tardive, conduit à un nouveau renvoi au 9 octobre.

L’absence des trois prévenus lors de l’audience du 2 octobre est soulignée par la cour.

Le complément d’enquête

Le 9 octobre, les trois prévenus se présentent au tribunal. L’analyse des relevés téléphoniques confirme plusieurs appels émis, mais aucun vers les services de police.

Le complément d’enquête ne fournit pas d’éléments nouveaux, sinon la confirmation que les prévenus ont agi hors du cadre légal. Le parquet requiert alors des peines allant de 18 à 30 mois.

Le contrôle judiciaire en cours est levé et le délibéré renvoyé au 4 novembre. Seul l’oncle se présente ce jour-là. Le tribunal reporte finalement le verdict au 24 novembre.

Décision finale

Ce lundi 24 novembre, le tribunal a rendu son jugement : 9 mois de prison ferme sans possibilité d'aménagement pour le père, 6 mois de détention à domicile avec surveillance électronique pour le fils, et la relaxe de l'oncle.

 

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