Impôts : Issoire n’augmente rien… En façade

L’Agence régionale de santé Aura (Auvergne-Rhône-Alpes) rappelle les mesures de prévention concernant la transmission du VIH, suite à des cas groupés répertoriés dans la région entre avril et novembre 2024.
A situation inhabituelle, prévention accentuée, car entre avril et novembre 2024, les services d’infectiologie des centres hospitaliers de la région ont identifié 14 cas de contaminations au VIH avec la même souche virale. Les investigations ont permis de confirmer que certains cas étaient reliés entre eux.
Face à l’accélération des contaminations ces derniers mois, notamment en Savoie, l’ARS régionale et le tissu associatif local spécialisé dans la prévention et la santé sexuelle, renforcent les actions de communication, de sensibilisation de prévention et de dépistage, avec une attention particulière portée sur les personnes ayant des partenaires multiples.
VIH et autres infections... (Cliquez sur la croix pour dérouler l'info)
Les infections sexuellement transmissibles (IST) sont des infections qui se transmettent lors de relations sexuelles (rapport anal, vaginal ou oro-génital) avec ou sans pénétration.
Il existe plus d’une trentaine d’IST recensées. Les plus connues ou répandues sont les suivantes :
Le virus de l’immunodéficience humaine (VIH) est une maladie qui s’attaque aux cellules du système immunitaire en particulier aux globules blancs (cellules CD4+). Le VIH détruit ces cellules, affaiblissant le système immunitaire du patient.
Le Sida (syndrome d’immunodéficience acquise) est le stade avancé de la maladie avec l’apparition d’affections dites opportunistes (pneumocystose, toxoplasmose cérébrale, tuberculose et certains cancers.
Source ARS
Un seul et unique ami : le préservatif
Souvent boudé par sa réputation "Tue l'amour", on peut dire que c'est pourtant plutôt l'inverse, lui qui le sauve... l'amour. L'utilisation répandue des pilules et autres contraceptifs féminins a possiblement contribué à le faire disparaître des poches de jean et autres tables de chevets.
Aurait-on plus peur des bébés que des virus ? Car, pour se protéger des infections sexuellement transmissibles (IST), des solutions, il n'en existe pas des pleins wagons. Le préservatif reste la valeur sûre.
Et un bon réflexe : le dépistage
Seul un test de dépistage sanguin permet de savoir si on est porteur du virus parce que l'infection reste fréquemment silencieuse (pas de symptômes).
L'ARS conseille de se faire dépister systématiquement après une prise de risque (six semaines après l’exposition) et à certaines étapes de vie (projet de grossesse, etc.).
Pour le VIH, comme pour les infections sexuellement transmissibles, le dépistage se fait en laboratoire de biologie médicale, sans ordonnance, sans rendez-vous et sans avance de frais.
Selon l'ARS "Le traitement du VIH est efficace, et permet de contrôler la multiplication du virus et de prévenir la transmission. Ce sont les personnes non diagnostiquées et/ou non traitées qui transmettent le virus."
Traitement d'urgence en cas d’exposition au VIH
En cas d’exposition potentielle au VIH (rapport non protégé, rupture du préservatif, etc.), un traitement d’urgence, appelé TPE (Traitement préventif post-exposition), peut être prescrit.
Il faut dans ce cas se rendre le plus rapidement possible aux urgences de l’hôpital le plus proche. Pour être efficace, le TPE doit débuter le plus tôt possible et au plus tard 48h maximum après l’exposition.
Infos pratiques
Les CeGIDD (Centres gratuits d’information, de dépistage et de diagnostic) reçoivent, avec ou sans rendez-vous, pour des conseils, des dépistages anonymes et gratuits ou la mise en place d'un traitement.
Trouver un centre à proximité de chez soi ? C'est par ici sur le site de l'ARS.
Il est également possible de contacter Sida Info Service au 0800 840 800 (appel gratuit et anonyme, 24h/24, 7j/7).
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