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Pour la Confédération paysanne 43, la bataille des prix rémunérateurs continue
Une quarantaine de membres de la Confédération paysanne 43 se sont réunis à Chaspuzac ce mardi 13 février en Assemblée Générale annuelle.
Après les mobilisations pour le revenu paysan, "les attentes restent fortes" confirme Virginie Waucquier, secrétaire du syndicat et productrice de petits fruits à Ceyssac :
"L’agriculture est le seul secteur où il y a structurellement de la vente à perte. La loi EGALIM qui continue à reposer sur le bon vouloir des industriels ne l'empêche pas. L'État va-t-il enfin interdire l'achat de nos produits agricoles en-dessous du prix de revient ou continuer à protéger les profits des dirigeants et actionnaires de l'agro-alimentaire et de la grande distribution ?", s’impatiente Adrià Gomez, porte-parole et éleveur ovins à Vezezoux.
"Faute d’une plus juste répartition et d’un plafonnement des aides PAC à l’actif, faute de régulation des marchés, il faut produire toujours plus, s’agrandir, investir… Au détriment de notre santé et de notre vie de famille", déplore David Chamard, éleveur laitier à Saint Christophe sur Dolaison.
La Confédération paysanne réclame aussi la suspension immédiate de toutes les négociations d’accords de libre-échange, dont celles sur le Mercosur. "Sinon, c’est la guerre de tous contre tous", a lâché Olivier Vacheron, éleveur ovins à Saint-Vénérand. "Il est temps au contraire d'harmoniser vers le haut les droits sociaux et environnementaux, de préserver les biens communs", a t-il ajouté.
"Paysan est un métier d’utilité publique" conclut Marian Duvert, maraîcher à Beaulieu.