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Yssingeaux

L'univers poétique de Thomas Fersen a transporté ses nombreux fans

, Mise à jour le 27/11/2020 à 08:45

Un drôle d'ours sur scène
C'est d'abord le capitolien Yvan Marc, l'auteur de « Nos vies d'ours » qui a investi la scène du foyer rural d'Yssingeaux ce mercredi 5 avril 2017, en première partie de soirée.
Vêtu d'un long manteau de fourrure, avec une imposante tête d'ours en guise de décor, guitare en main et accompagné de son musicien Loris, le chanteur a rendu hommage à la nature, et plus précisément à la forêt du Meygal, où il vit dans son « refuge », avec notamment son titre « J'apprends le vent, j'apprends la pluie. »

Un récital tout en poésie
Puis c'est Thomas Fersen, qui a fait son entrée en scène. Le dandy de la chanson française a offert un récital tout en poésie, avec son seul piano. Ce drôle d'oiseau qui manie la prose avec élégance et raffinement a proposé des titres anciens comme « Une chauve-souris aimait un parapluie », que beaucoup ont repris en chœur, mais aussi des chansons tirées de son nouvel opus, telle « Un coup de queue de vache ».
Entre ses chansons, l'artiste excellait dans des contes, tout en prose, face au public conquis par sa gourmandise des mots et son univers poétique. Des histoires de druides et de chouchen, de péripéties amoureuses, ou encore de Zaza, sa chienne qu'il adore.
En guise d'hymne à l'amour, il a emprunté la voix d'un vieillard pour qui « l'amour est un danger, qui empêche de manger, qui empêche de dormir » pour le plus grand bonheur des grands et des plus jeunes.

Un public intergénérationnel
De temps en temps, l'artiste a titillé l'auditoire avec des « et si on allait se coucher maintenant ? »mais son public, intergénérationnel, en a redemandé encore et les rappels ont fusé abondamment.
Ses fans ont continué de reprendre ses refrains bien connus, dans la salle comble ; près de 480 personnes. Après son tour de chant, Thomas Fersen a invité ses fans à le retrouver pour une séance de dédicaces.

« On adore son univers »
Anne et Mathieu, d'Yssingeaux, se sont régalés. « On était allés l'écouter à Clermont-Ferrand il y a quinze ans, quand on était étudiants. On adore son univers, il nous emmène où il veut », ont-ils confié.
Carole, de Grazac, est, elle aussi, une fan de longue date. « Je le suis depuis le début de sa carrière, il y a 25 ans, d'ailleurs le seul regret que j'ai ce soir, c'est qu'il n'ait pas chanté Le bal des oiseaux », a-t-elle regretté.

M-A.B.

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