Les retraités espèrent la chute du gouvernement

Par Nicolas Defay , Mise à jour le 03/09/2025 à 17:00

Temps de lecture : 3 minutes

Les retraités de l'USR CGT de la Haute-Loire se sont réunis en congrès, mercredi 3 septembre, à Brives-Charensac. Dans un contexte qui sent de plus en plus la poudre à mesure que les jours se rapprochent du 10 septembre, les militants préparent le terrain des mobilisations : "On ne peut pas accepter ce que nous propose le gouvernement et on espère bien qu'il tombera".

Ils sont une cinquantaine à s'être rassemblés pour parler de la situation des retraités du département, issus de tout horizon professionnel, qu'ils viennent du privé comme du public.

"Nos revendications restent les mêmes, avance Sabine Bouquet, secrétaire de l'USR CGT retraités 43. Évidemment, le pouvoir d'achat est le premier des combats. S'ajoutent logiquement l'accès à la médecine, les services publics et la situation sociale actuelle ".

Elle appuie : "On est impliqués comme tous les actifs. Et on sera aux côtés d'eux dans les mobilisations ! On ne peut pas accepter ce que nous propose le gouvernement et on espère bien qu'il tombera".

"Le 10 septembre et le 18, et aussi entre les deux et après, nous invitons tous les camarades retraités à participer aux différentes actions sur le département, quel que soit le type de mobilisations". Sabine Bouquet

"Le remboursement 100% sécu en n'ayant plus besoin des mutuelles"

Loin de décolérer, Jo Chapuis, membre de la commission exécutive de l'USR, complète : "Le gouvernement ne cesse de nous montrer comme des nantis ! Pourtant, Sabine a démontré ce matin, dans son rapport d'activité, que la moyenne des retraites en Haute-Loire est de moins de 1000 euros par mois".

Il poursuit : "La défense de la Sécu est également primordiale. Ils sont en train de faire en sorte que la Sécurité sociale soit financée de moins en moins par les cotisations sociales, mais de plus en plus par l'impôt. On y est totalement opposé !"

Jo Chapuis précise en ce sens : "Et nous voudrions revenir à la base. C'est-à-dire au remboursement 100% sécu en n'ayant plus besoin des mutuelles. Ces dernières sont de plus en plus chères. Et plus vous vieillissez, plus les tarifs augmentent".

Si la bonne humeur est là, la colère générale l'est plus encore.
Si la bonne humeur est là, la colère générale l'est plus encore. Photo par Nicolas Defay

Des millions d'euros, mais de moins en moins d'humains

Sujet d'inquiétude qui revient de plus en plus sur la table, celui des services publics. "Bon nombre de retraités sont en souffrance par rapport à la disparition de certains services publics, assure Sabine Bouquet. Pour nous, il est essentiel, effectivement, de maintenir les bureaux de poste, les trésoreries, les guichets pour le train, etc."

"Notre rôle, c'est que partout dans les entreprises, il y ait des débats, des annonces de grèves, des assemblées générales pour mobiliser. Nous serons là en appui, on sera là en aide, on sera présent car il est capital que la mobilisation soit la plus dense possible".

Quant à la santé et notamment l'hôpital : "Nous sommes dans un département en grave déficit d'accès aux soins, dénoncent-ils en chœur. Le ministre de la Santé a récemment annoncé des millions pour l'hôpital Émile-Roux. Mais nous n'avons pas eu de réponse pour savoir ce qu'il en était des 200 équivalents temps plein d'employés qui y manquent".

 

 

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Vos commentaires

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1 commentaire

mer 03/09/2025 - 17:24

Regardez moi cette photo d’enfants gâtés!

Votre épargne n’est pas encore assez solide!! C’est honteux de se plaindre à tout va!! Je fais partie moi même de tous ces nantis mais au moins je ne me plains pas. Quelle malhonnêteté !!!

Je renseigne ma commune de préférence :

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