Les crédits d'étude pour le contournement des Baraques enfin financés

mar 28/01/2020 - 12:51 , Mise à jour le 27/11/2020 à 09:03

Ouvert à la circulation depuis juillet 2018, le contournement du Puy n'est pourtant pas encore fini puisque qu'il reste encore à réaliser le tracé menant des Baraques au carrefour du Fangeas. Un projet estimé à 40 millions d'euros qui pour l'heure est mis en stand-by, faute de budget suffisant.
"La tranchée couverte d'Ours-Mons a coûté 20 millions d'euros, c'est une honte. Cet argent-là aurait pu servir à financer la déviation jusqu'au Fangeas", commentait Jean-Pierre Brossier, le maire de Cussac-sur-Loire, à peine un mois plus tard, alors que 13 à 20 000 véhicules traversent chaque jour ce lieu-dit.

Le contournement des Baraques est "une nécessité à plusieurs égards"
Le député de Haute-Loire Jean-Pierre Vigier a interpellé le Gouvernement ce mardi 28 janvier lors des Questions orales sans débat à l’Assemblée nationale, afin d’évoquer les crédits d’études et travaux concernant le contournement des Baraques.
Les habitants de Haute-Loire le savent bien : le contournement des Baraques, qui s’inscrit dans le prolongement de la déviation du Puy-en-Velay, est "une nécessité à plusieurs égards", estime le parlementaire de Haute-Loire. D'abord en raison d’une circulation importante, la traversée de ce lieu-dit est devenue très dangereuse pour les riverains, mais aussi pour les nuisances sonores et la pollution qui dégradent à la qualité de vie des habitants.

Les crédits d’études seront inscrits dans le CPER actuel, lequel sera prolongé jusqu’en 2022
Aussi, dans le prolongement de ses différentes interventions auprès de la Ministre des Transports lui demandant de confirmer l’engagement des crédits nécessaires au lancement des études de contournement, et alors que les acquisitions foncières nécessaires sont déjà réalisées, le député de Haute-Loire a demandé ce 28 janvier à Emmanuelle Wargon, Secrétaire d’Etat auprès de la ministre de la Transition écologique et solidaire, de bien vouloir confirmer que les crédits d’études et les travaux seront bien inscrits au prochain Contrat de Plan Etat-Région (CPER).
La Secrétaire d’Etat a répondu positivement à la question, en annonçant que les crédits d’études seront inscrits dans le CPER actuel, lequel sera prolongé jusqu’en 2022, permettant la réalisation des études nécessaires.

"Une issue positive à ce dossier important de notre territoire"
Ensuite, le financement des travaux sera étudié dans le cadre des débats relatifs à la future contractualisation des mobilités, avec une concertation locale sur les priorités régionales, et entrera en vigueur en 2023, soit dans le prochain CPER.
Jean-Pierre Vigier se réjouit de cette annonce, qui augure "une issue positive à ce dossier important de notre territoire". Il assure qu' il se montrera "très attentif et vigilant à la suite des annonces gouvernementales".

- Cette information émane d'un communiqué de presse de la permanence parlementaire du député Jean-Pierre Vigier -

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