Les maires de la Haute-Loire : un partenariat d'envergure

Les sourires, le soleil et le style, tout était réuni à Taulhac ce samedi 14 juin après-midi. Emmaüs proposait son défilé de mode, donnant à voir des tenues intégralement issues de la collecte du Bric Textile. Un moment festif et convivial afin de « déconstruire les clichés sur la seconde main et montrer qu'on peut y trouver de belles choses. »
Et c’est parti pour le show !
13 h pétantes : c'est sur une musique pétillante et entrainante que le défilé débute. Celui-ci se décline en 6 séquences, chacune orientée vers une thématique définie :
Des propositions pour tous (homme, femme, enfant, tout âge, tout style) revêtues par des manequins d'un jour ou plus aguerris : Miss Beauté Auvergne a fait l'honneur de défiler pour la bonne cause.
DO IT YOURSELF : ICI UNE ROBE COMPOSÉE À PARTIR DE 35 FOULARDS
En démontrant que chacun peut trouver son compte dans les vêtements de seconde main, toutes les tenues présentées ont ensuite été proposées à la vente, parmi un florilège d'autres pièces (vêtements, chaussures, bijoux et accessoires) également en rayons.
De la qualité à petit prix, issu d’un tri méticuleux
« On peut être chic et choc avec des vêtements de seconde main à petit prix. »
En 2024, ce sont pas moins de 115 tonnes de vêtements qui sont passées entre les mains des salariés. Seule la qualité a été mise à la vente, le reste, à hauteur de 85 tonnes, étant parti au tri.
Derrière la fête, la crise
« Nous avons voulu faire un moment festif et convivial mais la réalité est beaucoup moins réjouissante. » indique Solène Jarreau, directrice d’Emmaüs 43.
En cause, la crise textile, générée par la surconsommation de vêtements et les dérives de la mode jetable. Face à la fast-fashion, et toutes les problématiques économiques, sociales et environnementales qui en découlent, la seconde main représente une alternative concrète, plus éthique, plus responsable et tout aussi économique.
« Alors l’idée n’est pas de jeter la pierre au consommateur. Acheter Made in France, tout le monde ne peut pas se le permettre, mais de se dire qu’il n’est jamais trop tard pour changer les choses. La seconde main, c'est pour demain. » poursuit Solène Jarreau.