L'agent de sécurité partage sa version des faits

lun 27/03/2023 - 16:50 , Mise à jour le 27/03/2023 à 16:50

Suite à la parution de l'article intitulé « J’ai dit aux copains de vite m’amener aux urgences. J’avais trop mal », le mis en cause poursuivi pour des faits évoqués dans l'article a souhaité via son avocate faire valoir son droit de réponse. Le voici dans son intégralité. 

"Monsieur COFFY a relaté des faits qu’il décrit avec une certaine précision alors que l’enquête pénale a démontré qu’il était, le soir des faits, dans un état d’alcoolémie avancé et incapable de se souvenir de la soirée.

Ses collègues qui ont témoigné, étaient également en état d’ébriété. Les déclarations de Monsieur COFFY laissent à penser que rien n’avait justifié l’intervention du chargé de la sécurité du parking de la discothèque, alors que ce sont les cris de l’employée du snack, qui l’ont amené à venir à l’intérieur et c’est bien le comportement agressif et alcoolisé de Monsieur COFFY qui l’a contraint à l’utilisation de la bombe au poivre.

L’enquête pénale n’a pas non plus établi que le chargé de la sécurité, avait empoigné Monsieur COFFY par le tee-shirt « avant de le gazer » comme cela est relaté par ce dernier dans votre article. Il est resté à distance.

Monsieur COFFY a été mis en sécurité suite à l’incident et a pu bénéficier de soins immédiats (son œil a été rincé à grande eau) sur place pendant plusieurs dizaines de minutes.

Le mis en cause ne conteste pas la gravité des blessures subies par Monsieur COFFY mais celles-ci peuvent être considérées comme accidentelles puisque le gel projeté par la bombe, ne cause pas habituellement de telles blessures.

Ce chargé de la sécurité, est reconnu pour son calme et sa courtoisie lors de ses interventions en sortie de la discothèque. En l’espèce il a considéré se trouver en situation de légitime défense. Lors de l’audience correctionnelle, il a présenté ses excuses à Monsieur COFFY puisqu’il n’a jamais eu l’intention de le blesser. En revanche, l’entourage de ce dernier a eu des gestes menaçant à son égard à la sortie de l’audience.

Il serait regrettable que la victime puisse envisager de passer au-dessus de la justice. Cette affaire a été mise en délibéré au 4 avril prochain et dans cette attente, le prévenu bénéficie de la présomption d’innocence, principe garanti par le Code de procédure pénale".

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