La Saharienne : '''de grands moments de partage'''

, Mise à jour le 27/11/2020 à 08:55

De retour d’Afrique du Sud, les Raideuses 43 reviennent sur une semaine de défis sportifs au raid solidaire et féminin La Saharienne, raid qu’elles ont remporté ce vendredi 23 novembre 2018 au soir.
Il leur a fallu sauter d’une falaise de 5 mètres dans une rivière (ce qu’elles ont fait main dans la main sans trop réfléchir), viser une cible avec des haches (une seule équipe y est arrivée), ou encore tirer à l’arc.
Manon Alvergnas ayant repris le travail à Clermont-Ferrand, c’est Marie Defay qui a satisfait notre curiosité une fois rentrée au Puy-en-Velay.
Nous lui avons demandé quelle avait été leur épreuve préférée et inversement.

Marie Defay retiendra surtout l’esprit de solidarité entre les équipes. Nous lui avons demandé si elle et Manon Alvergnas n’attiraient pas un peu les jalousies puisqu’elles faisaient la course en tête dès la fin de la première épreuve, le trail.

L’une des deux était-elle plus performante que l’autre ? On peut penser qu’étant plus grande, Manon Alvergnas aurait l’avantage de jambes plus grandes...


Non seulement les Raideuses 43 décrochent les 1000 euros de l’équipe gagnante mais en plus elles y ajoutent plusieurs centaines d’euros récoltés au fil de l’année, sur divers événements caritatifs, pour l’association Le Sourire d’Antoine. La remise de chèque, avec le montant exact, devrait se faire en décembre.
Pour l’instant, les Ponotes se reposent un peu et pensent déjà à leur prochain défi.
En attendant, elles pensent fort à leurs copines Caroline Charretier, Laetitia Reymond et Marie Teyssonneyre, surnommées les Sentin’elles qui, elles, ont entamé le raid solidaire et féminin Les Alizées, en Martinique, ce mercredi pour l'Association Philanthropique de Parents d'Enfants atteints de Leucémie ou autres cancers (APPEL). « Elles nous ont beaucoup encouragées et on les encourage aussi, confie Marie Defay. Elles se sont bien entraînées donc je suis sûre que ça se passera bien ! »

Annabel Walker

Pour Antoine
Antoine, des environs de Costaros, est né le 9 mai 2011. Il est atteint d’une amyotrophie spinale de type 2. Il s’agit d’une maladie génétique qui se caractérise par une anomalie sur tous les nerfs moteurs qui commandent les muscles. Conséquence : Antoine ne marche pas. Il est en fauteuil roulant depuis Noël 2013. Antoine est suivi par des professionnels (ergothérapeute, kiné, psychologue) dans un centre
spécialisé. Il passe une heure minimum par jour dans un verticalisateur, porte un corset, des attelles dans les chaussures et la nuit, des bottes en résine pour que ses membres ne se déforment pas trop. Depuis janvier 2014, il va à l’école, accompagné par une assistante de vie scolaire (AVS).

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