La majorité départementale fait le point entre les tours

, Mise à jour le 27/11/2020 à 08:33

La majorité départementale s'est réunie ce mardi 24 mars pour dresser le bilan du premier tour des élections départementales. Certains binômes ont néanmoins préféré se rendre dans leurs cantons pour rencontrer à nouveau la population.

La Haute-Loire est bonne élève
Jean-Pierre Marcon, d'ores et déjà élu et président sortant du Conseil général, a pris la parole pour mettre en avant quelques points. Le premier est la participation en Haute-Loire (53,67%) qui est supérieure à la moyenne nationale (50,18%) et meilleure qu'en 2011.  Le second est le pourcentage de voix récoltées par les candidats de la majorité départementale : " On a reçu plus de 40% des voix. " Le président sortant félicite les candidats d'avoir réussi à informer les électeurs sur les rôles des Départements au travers de plus de 150 réunions.

Les oppositions
Face au PS, la majorité estime que l'actualité nationale suffit pour s'imposer. Jean-Pierre Marcon explique : " Le gouvernement a annoncé que les départements allaient disparaître, puis non, puis qu'ils n'auraient plus de compétences avant de changer d'avis et de redécouper les cantons et de mettre en place un nouveau mode ----Retrouvez toutes les publications concernant les élections départementales 2015 ici.-----de scrutin. "
La majorité constate que le Front national aurait pu faire un score plus élevé. Mais, pour eux, rien d'étonnant avec des " candidats fantômes, des candidats dont on ne connaissait pas le visage avant et des slogans nationaux. " Jean-Pierre Marcon glisse : " On ne sait pas quels arguments utiliser contre eux. Leurs électeurs sont souvent des personnes qui en ont marre de la société et qui profitent de l'élection comme d'un référendum grandeur nature. "

Faire évoluer et s'adapter
Les candidats et élus de la majorité veulent poursuivre leur politique de proximité pour donner au Département " un visage humain ".  Ils mettent une nouvelle fois en avant leurs dix engagements pris précédemment. Gérard Roche veut faire évoluer la ruralité : " La néo-ruralité sauvera la ruralité. On ne peut pas laisser la ruralité en jachère. " Il prend comme exemple les écoles : " On ne peut pas garder une école pour six élèves alors qu'il y en a une autre à cinq kilomètres. " Jean-Pierre Marcon appuie cet exemple avec le cas du collège de la Chaise-Dieu que le Département a sauvé en faisant travailler les trois établissements du plateau ensemble. Le président sortant dénonce : " Si la Région s'occupait des collèges, elle aurait déjà fermé celui-là. "
La majorité veut accorder à la population altiligérienne autant de chances, sinon plus, qu'à celle des grandes villes notamment avec le développement du Très Haut Débit ou le soutien au développement économique.

Ni confiants, ni inquiets
Les candidats encore en lice pour le second tour s'attendent à ce que ce soit plus compliqué dans certains cantons comme à l'extrême ouest (Sainte-Florine par exemple) ou à l'extrême est (Aurec-sur-Loire). Jean-Pierre Marcon ne tire pas de plan sur la comète : " On ne sait pas ce que vont faire les 50% qui se sont abstenus dimanche, on ne sait pas si les candidats éliminés vont donner leurs voix et on ne sait même pas s'ils seraient écoutés. "

E.J. 

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