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Journée du don d'organes : les chiffres clés dans la région
À l'occasion de cette journée du 22 juin, l'Agence régionale de santé Auvergne-Rhône-Alpes rappelle l'importance d'informer, de son vivant, ses proches de son souhait d'être donneur d'organes et vient de partager quelques chiffres clés sur le don d'organes en France et dans la région.
Le don d’organes est un acte de solidarité qui sauve des milliers de vies chaque année. C’est pourquoi, en France et comme dans beaucoup d’autres pays, nous sommes tous donneurs présumés, sauf si nous nous y opposons explicitement.
Si une personne décède à l’hôpital, dans les conditions médicales spécifiques qui permettent d’envisager un don d’organes, les médecins s’assurent donc toujours auprès des proches que le défunt ne s’y était pas opposé de son vivant. C’est pourquoi il est essentiel de faire savoir à son entourage que l’on est donneur d’organes. Peu importe la manière, l’essentiel est de le dire clairement pour que les proches sachent.
Un donneur peut sauver jusqu’à 7 vies
Au 1er janvier 2024, 21 866 patients étaient inscrits sur la liste nationale d’attente pour une greffe, tous organes confondus. En 2023, 5 634 greffes ont pu être réalisées en France dont 605 dans la région Auvergne-Rhône-Alpes.
On estime que deux à trois personnes décèdent chaque jour, faute d’organes, alors que 80 % des Français sont favorables au don de leurs propres organes après leur mort. Cette situation s'explique par le fait que bon nombre de Français n'ont pas informé leur entourage de leur décision.
En effet, moins d’un Français sur deux en a parlé autour de lui bien que 93 % pensent qu’il est important que leurs proches connaissent leur position sur le don d’organes et de tissus. En 2023, le taux de refus était de 40 % en Auvergne-Rhône-Alpes (36,1 % en France), souvent parce que les proches, ne connaissant pas la position du défunt, préfèrent dans le doute s’opposer au don.