Incendie de Brives : cinq interpellations et un préjudice de plusieurs dizaines de milliers d'euros

, Mise à jour le 27/11/2020 à 09:05

Moins d'une semaine après l'incendie qui a ravagé en partie un bâtiment abritant deux sociétés au 11, route de Coubon à Brives-Charensac, l'enquête a permis d'identifier et d'interpeller les auteurs de ce sinistre.
Sur place le 23 mai en fin d'après-midi, l'officier de police judiciaire de permanence prenait les premiers renseignements en compagnie de l'équipage police secours et des sapeurs pompiers. Le service local de police technique et scientifique était également dépêché sur les lieux.
Les investigations débutaient pour les enquêteurs de la sûreté urbaine. Le témoignage d'un promeneur ayant donné l’alerte était recueilli de même que celui du responsable de l'équipe de sapeurs pompiers. Les deux responsables des sociétés du site étaient également entendus, en l'occurrence une société prestataire de service pour le compte de l’état chargée d'instruire des demandes de cartes grises ainsi qu'une société d'informatique.

Exploitations de vidéo-protection, bornages téléphoniques etbenquête de voisinage
A ce stade les enquêteurs s'orientaient alors sur la piste criminelle notamment en raison d'un container poubelle qui était manquant et susceptible d'avoir été incendié pour se propager ensuite au bâtiment. Les investigations se poursuivaient en particulier par des recherches et exploitations de vidéo-protection, des bornages téléphoniques, sans oublier l'enquête de voisinage.
Ce travail soutenu permettait d'interpeller jeudi cinq jeunes individus, dont quatre filles (le garçon est âgé de 18 ans, trois filles de 16 ans et une de 15 ans). L’ensemble des protagonistes, par ailleurs inconnu des services de police, reconnaissait les faits. Ils indiquaient qu'un container poubelle avait bien été incendié et positionné contre un mur du bâtiment, pendant que d'autres faisaient le guet. Les flammes gagnaient ainsi rapidement la toiture.

Un préjudice de plusieurs dizaines de milliers d'euros
Aucun des mis en causes ne connaissait les deux sociétés victimes. La commission de ces faits est à mettre sur le compte du désœuvrement, de l'irresponsabilité et l’indicible bêtise de leurs auteurs. Le préjudice matériel atteindra sans aucun doute plusieurs dizaines de milliers d'euros. L'exploitation des téléphones des filles permettait par ailleurs de récupérer les vidéos tournées sur le lieu des faits.
A l'issue de leur mesure de garde à vue, les adolescents ont été remis à leur responsable civile. Ils seront reçus ultérieurement par le juge des enfants aux fins d'être mis en examen pour dégradations volontaires de biens par incendie. 

Ce même bâtiment avait déjà été la cible de jeunes incendiaires en série en 2014 à Brives-Charensac.

- Information issue d'un communiqué de presse du commissariat de police du Puy -

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