Haute-Loire : quel avenir pour les communes de montagne ?

ven 16/10/2015 - 13:13 , Mise à jour le 16/10/2015 à 13:13

Déjà c'est quoi l'ANEM ? L'Association Nationale des Elus de Montagne regroupe près de 4 000 communes, 104 intercommunalités, 43 départements et 12 régions situées au moins à 500 mètres d'altitude. Les six massifs sont représentés. Elles rassemblent des élus de tous les bords. Seules une dizaine de communes de Haute-Loire ne sont pas classées zone de montagne.
Les collectivités ne sont pas systématiquement adhérentes à l'ANEM, elles doivent être volontaires et donner une participation proportionnelle au nombre d'habitants. On dénombre plus de 6 000 collectivités adhérentes. Le député-maire du Puy Laurent Wauquiez est président de l'association depuis un an, il est au milieu de son mandat, qui fonctionne par alternance. Marie-Noëlle Battistel, députée socialiste isèroise, devrait le remplacer l'année prochaine.

----Quel avenir pour les services publics ?
C'est l'une des principales craintes des communes rurales et montagneuses : voir inexorablement disparaître les services publics. "La préservation des zones de montagne comme lieux de vie sera l'une des priorités de la prochaine loi Moontagne", a assuré André Vallini, avec notamment l'ouverture de structures pour permettre le maintien de ces services publics.-----De nouvelles dotations pour les communes montagneuses ?
C'est l'acte II de la loi montagne, dont le texte devrait être adopté en 2016, qui est au coeur des débats lors de ce 31ème congrès de l'ANEM qui se tient au Puy-en-Velay en cette fin de semaine et qui réunit près de 600 personnes. Le Président de l'association Laurent Wauquiez a insisté sur la nécessité d'une évolution des dotations de l'Etat, notamment pour les plus petites communes.
Le secrétaire d'Etat en charge de la réforme territoriale André Vallini lui a apporté une réponse nuancée : pas question de créer de nouvelles dotations spécifiques, mais la dotation de solidarité rurale sera renforcée, tout comme la DGF (ndlr : dotation globale de fonctionnement), dont devraient bénéficier prioritairement les communes de montagne.

Regards croisés sur un assouplissement des normes
En marge du congrès, qui a débuté par une visite de terrain aux tanneries du Puy, nous avons échangé avec Laurent Wauquiez, qui nous explique, au micro de Zoomdici, ce qu'il attend de cette rencontre et de la refondation de l'acte II de la loi Montagne promis par Manuel Valls.
En parallèle, nos confrères de RCF Haute-Loire ont rencontré André Vallini, le secrétaire d'Etat en charge de la réforme territoriale, à la sortie du congrès, qui revient sur la possibilité d'assouplir les normes en fonction des territoires, sans tomber dans la démagogie au détriment de la sécurité ou de l'environnement par exemple.

  • Laurent Wauquiez, quel est le but de cette association des élus de montagne ? Qu'attendez-vous de la refondation, de cet acte II de la loi Montagne ?

 

  • André Vallini, les normes peuvent-elles être vraiment adaptées à chaque territoire ? Comment procéder alors ?

 

  • N'y a-t-il pas un risque à trop assouplir les normes, par exemple au détriment de la sécurité ou de l'environnement ?

 

  • Laurent Wauquiez, quels sont les principaux domaines sur lesquels il faut investir pour que les communes de montagne aient un avenir ?

 

  • Finalement, c'est plutôt une aubaine pour vous car on a de nombreuses problématiques qui se croisent avec celles des élections régionales, où vous êtes en campagne, notamment entre les territoires ruraux et les métropoles par exemple...

Maxime Pitavy

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