Etoile jaune, empathie et surtout...Edith Stein

Née en 1891 dans une famille juive Edith Stein se convertit au catholicisme puis entre au Carmel où elle prend le nom de Sœur Thérèse Bénédicte de la Croix. En 1942 elle doit porter l’étoile jaune, et est déportée à Auschwitz où elle meurt gazée le 9 août 1942. Elle est canonisée par Jean-Paul II le 11 octobre 1998.

Jeune étudiante elle a suivi l’enseignement d’Edmund Husserl, le fondateur de la phénoménologie. Elle deviendra son assistante après avoir rédigé sa thèse «Sur l’empathie» qui lui valut de devenir la première femme docteur en philosophie en Allemagne.

La salle du ciné Dyke est ouverte à partir de 14h15. Pour assister à la conférence sans être abonné, une participation aux frais de 8 euros sera demandée à l’entrée.

Enseignante, conférencière renommée, puis religieuse cloitrée, elle poursuit sa réflexion en philosophie, en pédagogie et en théologie mystique jusqu’à son arrestation. Elle laisse une œuvre considérable : 25 volumes en tout, dont certains ont plus de 500 pages.

On présentera surtout sa pratique de la phénoménologie dans l’étude de l’empathie. L’empathie est « une sorte d’acte de perception sui generis » ; elle ne doit pas être confondue avec la sympathie. Nous retiendrons aussi son analyse de la structure de la personne humaine avec la place fondamentale qu’elle accorde au « noyau de l’âme » et l’incidence de cette approche sur sa manière de concevoir le rôle de l’éducation qui doit aider chaque être humain à devenir « ce qu’il a à être ».