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Deux incendies successifs à Coubon : l'IGPN saisi

, Mise à jour le 27/11/2020 à 08:42

Nous évoquions déjà le lundi 4 juillet dernier un incendie à Coubon où plusieurs éléments laissaient à penser à un acte malveillant. Les techniciens en identification criminelle s'étaient rendus sur place rapidement comme le veut la procédure habituelle. Des écritures sur les murs, partiellement effacées, laissaient présager un acte malveillant envers le locataire de l'habitation.
Notons que ce-dernier opère au sein de la police nationale depuis plusieurs années. Selon nos informations, il aurait de nombreuses conquêtes, dont certaines délinquantes, et pourrait être impliqué dans des affaires douteuses. "Aucune hypothèse n'est exclue pour l'instant", précise le parquet du Puy-en-Velay, alors qu'un second incendie suspect s'est déclaré dans cette même habitation ce samedi 9 juillet.

Un incendie passionnel ?
Si aucune hypothèse n'est à écarter, certaines sont davantage privilégiées que les autres. Une histoire de coeur ne serait ainsi pas à exclure, surtout que les premiers éléments de l'enquête font état d'une vie sexuelle très fournie, avec de nombreuses conquêtes, et donc de nombreux "cocus" ?
"On a un suspect privilégié, quelqu'un qui le hait profondément, mais nous devons d'abord procéder aux études graphologiques", nous confie-t-on au parquet, en référence aux inscriptions découvertes sur la maison lors du premier sinistre. Ce suspect aurait déjà menacé oralement l'agent de police ponot.

Un passif dans la police qui interroge
Son passé de policier ne semble pas blanc comme neige non plus. Il semblerait avoir établi et entretenu des contacts avec des personnes impliquées dans le trafic de stupéfiants. C'est la raison pour laquelle l'Inspection générale de la police nationale (IGPN) a été saisie.
Rappelons qu'elle est chargée de veiller au respect, par les fonctionnaires de police, des lois et des règlements et du code de déontologie de la police nationale. Dans ce cadre, elle effectue les enquêtes qui lui sont confiées par les autorités administratives et judiciaires qui seules peuvent la saisir.


Maxime Pitavy

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