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Il est enfin revenu. Le croqueur de Naussac. Depuis la mort de son fidèle ami à quatre pattes, Didier Hebrard avait déserté les lieux, vidé par la peine. Mais ce weekend, il a de nouveau marché dans les traces de son chien. Et comme avant, il a volé quelques pépites à la nature pour les offrir à qui veut.
"Des racines et de l'eau". Ainsi a-t-il intitulé son échantillon de photos posté sur sa page Facebook. Depuis quelques années déjà, Didier Hébrard confie ses trophées de pixels à Zoomdici, véritable trésor pour notre rédaction tant ses clichés nous paraissent uniques, des images puisées dans la poésie de Naussac, avec son lot de beau et de tendre, de dur et de grave.
Le monde de là-bas
"Des racines et de l'eau" pourrait décrire un monde étranger, peuplé de créatures difformes à nos yeux, comme nous serions difformes aux leurs. Ici, c'est la chevelure d'un géant qui sort de l'eau, son corps encore totalement immergé dans la boue.
Là, c'est une famille d'êtres à mille jambes qui court sur la rive en nous regardant, méfiante, presque antipathique.
Ou là encore, c'est une drôle de bête qui étire son seul bras pour attraper délicatement quelque chose sur les cailloux du lac.
Prendre ses lunettes d'enfant
S'il est coutume de dire, dans le jargon journalistique, qu'une image vaut mille mots, les photos de Didier Hébrard vont plus loin encore. Car ce sont mille sens qui en émanent à chacune d'entre elles. Il faut juste accepter un peu de poser ses lunettes d'enfant sur le visage afin de se laisser emporter par le rêve et l'imagination.
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