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Des aides à la parentalité en projet au Pays des Sucs

sam 12/01/2019 - 14:07 , Mise à jour le 27/11/2020 à 08:55

Ce vendredi 11 janvier 2019, les acteurs du CEJ (Contrat Enfance Jeunesse) ont procédé à la signature du renouvellement du contrat pour 2018-2021. La CAF Haute-Loire était représentée par son directeur Christophe Bonnefois et Jérémi Banier, conseiller territorial  et la Communauté de Communes des Sucs par Bernard Gallot, Président et Séverine Guinand, coordinatrice enfance-jeunesse.
"Des aides bienvenues"
En préambule, le Président de la CCDS, a rappelé la collaboration ininterrompue entre les deux instances depuis près de vingt ans. "Ces aides sont les bienvenues. Ces services de proximité répondent à des besoins grandissants et garantissent la politique de la famille et ses enjeux sur un territoire dynamique, comme nos crèches qui nous donnent entièrement satisfaction", se félicitait-il. Christophe Bonnefois a reconnu ce partenariat avec la commune "très ancien et de qualité et qui se consolide avec le temps à l'heure où les collectivités ont besoin de financements bien sûr mais aussi de soutien".
Des coûts malgré tout importants
Bernard Gallot a juste soulevé : "j'ai une petite incompréhension par rapport à l'une de nos crèches qui reste avec ce blocage dans le financement du coût des familles. Nos collectivités risquent de ne pas pouvoir assurer longtemps. A un moment donné, face à ces restrictions, nous serons obligés de faire des choix." Le directeur de la CAF s'est défendu :"on est tenu d'appliquer les réglementations nationales. Et c'est difficile de mettre en parallèle le coût supporté par les familles et par exemple les conditions d'agrément des assistantes maternelles, qui fait intervenir d'autres paramètres."
Une enveloppe de 600 000 euros par an
Séverine Guinand a mis elle, en avant les structures qui bénéficient de ces financements sur toute la durée du contrat, soit 600 000 euros chaque année, comme le Relais petite enfance des Sucs, les trois crèches multi-accueil de l'Intercommunalité, la ludothèque Cekankonjou, les huit accueils de loisirs sans hébergement. Elle a d'ailleurs rappelé qu'un secteur jeunes au sein du centre de loisirs a été créé fin 2016 à Lapte portant le nom de Ado'strof, à l'instar du Teen's Club à Yssingeaux.
La parentalité en question
Parmi les autres actions qui pourraient voir le jour, une réflexion est engagée pour mener un soutien à la parentalité. "Cela pourrait se traduire", proposait Jérémi Banier, "par des conférences sur des thématiques telles que le danger du numérique, le sommeil, les conflits, des ateliers de groupes de paroles, mais aussi une médiation familiale en cas de divorce ou autre." Un sujet qui intéresse Bernard Gallot, pour qui "ces lieux d'échanges pourraient bénéficier de l'expérience de l'autre. Cela n'est pas nouveau. L'évolution de la société fait qu'on doit servir de lien social. Cela étant, une partie de la population n'a pas accès à Internet et n'a pas donc pas forcément accès à l'information. Il faut trouver les moyens pour appréhender ces publics, pour les faire accéder à leurs droits." Des propos rejoints par la coordinatrice du dispositif Enfance Jeunesse qui assurait : "on doit travailler sur la communication, valoriser ce qui existe déjà sur le territoire", en faisant justement allusion aux échanges de plus en plus fréquents avec les services sociaux du Département.
M-A.B.

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