Dégust’Yssime 2024 : nos papilles vous racontent

, Mise à jour le 30/11/2024 à 04:00

Mardi 26 novembre, le lycée yssingelais Emmanuel Chabrier était là où il fallait être. Entre ses murs où se déroulait l’évènement Dégust’Yssime, quelque 200 chanceux, dont le reporter de Zoomdici, ont pu offrir des cadeaux de Noël en avance à leurs délicats palais. Les pères Noël ? Les élèves des classes hôtellerie-restauration aux côtés de grands chefs étoilés et de… Odile Mattéi.

Il est quand même chouette d’être un reporter de presse. Ce dernier peut essayer toute sorte de choses. Parfois, il les subit, parfois, il les adore. Parfois, il les éprouve, parfois, elles le grandissent. En ce mardi 26 novembre, l’un des rédacteurs de Zoomdici a eu l’opportunité de faire partie des convives de l’édition 2024 Dégust’Yssime.

Pour résumer l’opération gastronomique, les élèves des classes hôtellerie-restauration du lycée Emmanuel Chabrier, épaulés par des chefs altiligériens de renom, ont mis les petits plats dans les grands.

Autour d’un partenariat avec les « Saveurs des fermes d’Yssi », et sous la houlette de leurs professeurs, des chefs Régis Marcon (Maison Marcon), Yohan Delorme (Le Chamarlenc), Rémi Michelas (Le Bourbon), Damien Lyonnet (Le Julipinois) ainsi que Céline Kouassi (Di Angelis), les élèves ont eu la charge de sublimer les produits locaux qui font la richesse du territoire vellave.

Ci-dessous, le reporter décrit l’ambiance, in situ, de cette soirée sucrée-salée, chapeautée par une invitée de marque. La fin gourmet Odile Mattéi.

Odile Mattéi en personne, honore le travail des futurs chefs et des personnes en salle.
Odile Mattéi en personne, honore le travail des futurs chefs et des personnes en salle. Photo par Fabien Civeyrac

« Il faut dire qu’une marraine, et pas des moindres, nous honore de sa présence »

Alors qu’il n’est pas encore 19 heures, les premiers veinards se présentent déjà à l’accueil, parmi les tintements des verres à pied ordonnés par une partie des 70 élèves.

La volonté d’éblouir le public se ressent pleinement dans la salle, tant à travers le ballet des chefs ayant épaulé les jeunes cuisiniers, que des enseignants et personnels bénévoles. Il faut dire qu’une marraine, et pas des moindres, nous honore de sa présence en la personne d’Odile Mattei, journaliste et animatrice gastronomique.

Dur de résister à cette fontaine toute de chocolat vêtue.
Dur de résister à cette fontaine toute de chocolat vêtue. Photo par Fabien Civeyrac

Le lien indéfectible entre la cuisine et le service

Avant que les palais ne s’illuminent de mille feux, le proviseur Emmanuel Forestier remercie les personnalités présentes, également les chefs, « ces passeurs » de savoir-faire et surtout les élèves des classes hôtellerie-restauration élégamment vêtus.

Odile Mattei, au diapason avec le proviseur, souligne l’importance de mettre en exergue cette « transmission vitale au sein d’une profession exigeante ». Elle rappelle que, dans un restaurant, chaque élément compte et qu’aucun ne peut tenir sans l’autre, que le lien entre « la cuisine » et « la salle » se doit d’être indéfectible.

Un service fait dans la dentelle.
Un service fait dans la dentelle. Photo par Fabien Civeyrac

Quatre thèmes, quatre trésors

L’impatience se faisant grandissante, accentuée par une fontaine de chocolat embaumant une salle en émoi, il était enfin temps de dévoiler les agapes. Les convives avaient la liberté de déambuler, assiette à la main, à travers quatre barnums. 

Et l’éblouissement s’est avéré total « au verger et au potager », où les jeunes cuisiniers proposaient un mille-feuille de légumes de saison, un riz au lait aux agrumes, mais surtout un remarquable pâté en croûte de fruits.

En vous plongeant « au cœur de la forêt », vous aviez la possibilité de choisir tout ou partie entre une coquille d’escargot à la pleurotte, ou bien une brouillade d’œufs aux chanterelles.

« En passant par la basse-cour », c’étaient des empanadas de royal de lapin, ou gourmandise suprême, une sucette de foie gras.

Enfin, la truite était mise à l’honneur « au fil de l’eau » sous forme de tropézienne ou de feuilleté sauce moutarde à l’orange.

Attention à ne pas laisser échapper un filet de bave sur votre écran...
Attention à ne pas laisser échapper un filet de bave sur votre écran... Photo par Fabien Civeyrac

Pour faire durer le plaisir

Comme souvent dans ces moments-là, le travail de quelques heures procure un plaisir intense de quelques minutes. Mais tout est fait pour prolonger celui-ci en ce que nous pouvions accorder les divines bouchées avec plusieurs vins et boissons sans alcool, proposés gracieusement par les jeunes étudiantes et étudiants de la section hôtellerie.

Le souci du détail était tel que les recettes proposées ce soir-là étaient consultables à chaque stand. Pour conclure, nul doute que les agriculteurs portés par les Saveurs des fermes d’Yssi’ auront été comblés par les compétences dont ont su faire preuve les chefs et futures étoiles montantes de la cuisine altiligérienne pour valoriser leurs produits.

De notre reporter, Fabien Civeyrac 

 

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