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Dakar 2025 : Jeremy Miroir, de la Haute-Loire aux géants du désert
Le 5 janvier dernier, Jeremy Miroir a pris le départ de son premier rallye Dakar. Cet événement représentait l'accomplissement d'un rêve de longue date. Passionné de moto depuis petit, il s'était toujours émerveillé devant ce rallye mythique, espérant y participer un jour. Ce défi était d'autant plus important qu'il était le seul représentant de la Haute-Loire à concourir cette année. À 30 ans aujourd’hui, il repart à l’assaut des dunes du Dakar 2025. Témoignage.
Après des années de préparation, Jeremy, équipé de sa moto, s'est attaqué aux étendues désertiques de l'Arabie saoudite en janvier 2024 pour son premier rallye Dakar. Soutenu par une équipe de haut niveau, incluant Tommaso Montanari et Jane Daniels, triple championne du monde d'enduro féminin, Jeremy poursuivit son apprentissage du rallye, une discipline exigeante.
« C’est l’une des courses les plus difficiles en tout-terrain. Le but principal, ça a d’abord été de terminer la course. Pour moi, c’était important de faire toutes les étapes, car cela nous permet d’apprendre. De ce côté-là, mission accomplie ! Cette première expérience m’a permis de réaliser à quel point la course est difficile et qu’on n’est jamais à l’abri d’un petit pépin. Je suis vraiment content d’avoir terminé aux portes du Top 30. », explique le pilote.
Le Dakar 2024, c'est 179 participants en catégorie moto. Jeremy a terminé à la 31ᵉ position au classement général moto et 19ᵉ de la catégorie FIM Rally2.
Le sud saoudien comme nouveau terrain de départ
Du sable et des sueurs : c’est ce qui attend Jeremy et les aventuriers du Dakar 2025. La 47ᵉ édition du rallye-raid se tiendra en Arabie Saoudite (comme en 2024), du 3 au 17 janvier prochain. Les participants affronteront des étapes impitoyables à travers des paysages désertiques, repoussant leurs limites physiques et mentales.
Le point de départ évolue cette fois : les vérifications techniques et administratives se tiendront à Bisha, dans le sud de l’Arabie Saoudite. C’est une première pour le rallye, qui n’a encore jamais débuté aussi au sud du pays.
« Quand on commence à poser les pieds dans le désert avec sa moto, on a rapidement envie d’y retourner. C’est addictif. »
« Quand j’ai grandi, mon papa faisait un peu la même chose que moi. Il a commencé en enduro, puis a poursuivi en rallye-raid, donc c’est une discipline qui m’a toujours attiré. Après l’enduro, je pense que c’est une suite logique. Aller rouler dans des paysages et des décors dans lesquels on n’a pas l’habitude d’aller, c’est quelque chose de phénoménal. Et puis, quand on commence à poser les pieds dans le désert avec sa moto, on a rapidement envie d’y retourner. C’est addictif. En Europe, on est souvent cantonné à suivre un chemin ou une piste. Alors que là, on se retrouve dans des espaces tellement vastes, avec des décors inhabituels. Au-delà de ça, on fait 400 km de course chaque jour, avec des paysages différents et de la navigation en plein milieu. C’est vraiment une approche totalement différente de ce que l’on fait chez nous et c’est pour ça que je veux y retourner ! », lance Jeremy.
« Repartir avec l’expérience du premier Dakar est un atout, et cela permet d’envisager différemment la course à venir. Le but, c’est d’aller au bout, car c’est avant tout une course contre soi-même et contre les éléments. Cette fois-ci, on va évidemment essayer de faire mieux et tout donner pour grimper au classement », poursuit-il.
Nouveau règlement entre autos et motos
Pour la première fois dans l’histoire moderne du Dakar, les étapes du rallye 2025 verront les spéciales pour Autos et Motos dissociées sur au moins cinq étapes. Cette décision a pour principal objectif d'améliorer la sécurité des motards, souvent rattrapés par les 4x4 et SSV (un mix entre un quad et un buggy), qui doivent se dégager dans la poussière.
Cette séparation aura également un impact stratégique pour les équipages en Auto. En étant les seuls à tracer le désert sur ces étapes, ils devront affronter un terrain vierge, sans bénéficier des indices laissés par les motos, modifiant ainsi la dynamique de course et les choix tactiques des prétendants à la victoire en Auto.
« C’est une bonne chose, car nous, les motos, partons toujours en premier. Pour les voitures, c’est généralement plus facile de suivre les traces. Là, il n’y aura pas de traces, et ce sera pareil pour tout le monde », termine Jeremy.
📅 03.01.25 - 17.01.25
🚩 Bisha
🆕 5 stages separated 🏍 🚗
🚦 1 mass start
👊 Get ready to enter the legend!
🏁 Shubaytah - Empty Quarter #Dakar2025 #DakarInSaudiAre you excited? ⬇️ pic.twitter.com/4drWYw6rhS
— DAKAR RALLY (@dakar) May 18, 2024