Mois sans tabac : le CH Émile-Roux lance le défi d’arrêter la cigarette
Tous
Coronavirus : les soignants de Haute-Loire plutôt épargnés (VIDÉO)
Lors d'une grande conférence de presse donnée ce lundi matin à l'hôpital Emile Roux, les différents acteurs ont tous souligné le dévouement des personnels soignants, félicités pour "leur intelligence collective", par le directeur de l'hôpital Jean-Marie Bolliet, quand Laurent Wauquiez, Président du conseil de surveillance, tenait à leur rendre "un hommage très appuyé", assurant qu'ils faisaient "honneur à l'hôpital public".
"Nous ne sommes pas des militaires, on n'est pas la pour engager nos vies", a relevé le docteur Marc Bouiller, "on fait notre métier avec rigueur et discipline".
Un système de réserve sanitaire
Afin de préserver les personnels hospitaliers, une réserve sanitaire a été mise en place afin de laisser en confinement des soignants, durant 15 jours, à leur domicile. Ce système permet d'exposer moins de soignants au virus et de garder une capacité de prise en charge des patients sur le temps long. Un système qui apporte "de la fraîcheur dans les équipes" et permet de "mettre en place un roulement", observe Jean-marie Bolliet.
Ce système de réserve devrait notamment s'avérer crucial lorsque le déconfinement pourra être amorcé. Mais le directeur de l'hôpital ponot met en garde : "un déconfinement non maîtrisé serait très dangereux ! On est l'un des départements les moins touchés de France si l'on regarde le nombre d'infections par rapport au nombre d'habitants, mais ça signifie aussi que l'on est peu immunisés".
31 cas positifs en Haute-Loire
Si l'on prend l'ensemble des personnels (hôpital, médecins généralistes, EHPAD), on recense 31 cas positifs en Haute-Loire, dont cinq à l'hôpital Emile Roux du Puy (parmi 1 000 à 1 050 agents). Sur ces 31 cas, seuls deux ont nécessité une hospitalisation (ils sont depuis hors de danger) et six sont totalement guéris. Pour le directeur de l'hôpital, qui résume le taux de contamination des soignants de Haute-Loire à environ 1 à 2 pour 1 000, "ce taux est extrêmement faible" puisqu'il correspond à "des taux largement plus faible que ceux qui sont observés dans la population". Il cite en comparaison Mulhouse, où 30 % des soignants ont été infectés
Le point d'étape en chiffres
Depuis le début de la crise, voici le point d'étape à l'hôpital Emile Roux :
- 539 dépistages réalisés (dont une vingtaine en scanners, le reste en biologiques)
- 342 patients hospitalisés (dont 5 directement en réanimation)
- 82 patients infectés Covid ont été hospitalisés au CHER et une partie l'est encore (27, dont six présentent des symptômes sévères)
- 14 persones en quarantaine
- 337 patients suivis à domicile (dont 169 sont sortis du dispositif et deux ont dû être hospitalisés)
- Parmi les 49 EHPAD du département (3 699 places), cinq ont hébergé des patients diagnostiqués positifs
Maxime Pitavy
Vos commentaires
Se connecter ou s'inscrire pour poster un commentaire