Noël au Puy-en-Velay : une crèche vivante à la chapelle des Pénitents
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Alors que le sujet est encore tabou et méconnu en Haute-Loire, il est difficile d'aborder le sujet du deuil périnatal au quotidien. Mais Sonia et Virginie l'assurent, il faut en parler. Cette marche, et ce lâcher de ballons symbolique, organisés par l'association "Les Ailes d'Anges" ont pour objectif la reconnaissance. Une reconnaissance administative, légale, car pour une grossesse jeune, il n’y a pas d’acte de naissance, l'enfant n’est pas une « personne » dans le sens juridique du terme et n’a pas droit à la filiation, ni à un nom de famille. Ses parents peuvent lui donner un prénom mais ce n’est pas obligatoire. Il se crée donc chez les parents une faille, un désarroi, une perte de repère. Le flou laissé par ce traumatisme mets les personnes dans la difficulté pour répondre à une question simple : Combien avez-vous d'enfant ? Sonia se reconnait là-dedans et s'est déjà demandé : "Dois-je répondre 2 ou 3 enfants ?"
Créer un instant de recueillement
Le second but des membres de cette association est aussi de marquer une date anniversaire et ainsi de créer un moment symbolique pour donner à leur enfant perdu un moyen d'exister.
-----Créer un espace de recueillement
Aujourd'hui l'association a deux objectifs. Tout d'abord, élargir son réseau avec les professionnels de santé : Sonia et Virginie et les autres ont besoin d'accompagnement. Le second objectif serait de créer un lieu de mémoire, dans un espace vert, dans la nature en Haute-Loire. Ce lieu serait un espace de recueillement pour les parents qui, dans certains cas, n'ont ni gardé le corps ni les cendres de leur enfant, laissé à l'hôpital.
A.M.
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