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Quand un concours de beauté retrouve du sens

Par nicolas@zoomdici.com mar 18/10/2022 - 12:00 , Mise à jour le 18/10/2022 à 12:00

Un concours de beauté pas comme les autres. Tel est l'objectif de l'association Miss Beauté Auvergne qui a révélé le nom des quatre dauphines et de la nouvelle Miss élues le samedi 8 octobre à la Maison pour Tous de Brives-Charensac.

Au diable les critères et les stéréotypes que la mode, les magasines, les réseaux sociaux et la publicité tentent de faire entrer de force dans nos esprits. Au placard les notions de beauté objective sur un sujet qui ne revêt que de la subjectivité. Pourquoi cette femme serait plus belle que l'autre ? Selon quoi ? Selon qui ? Y'a t-il des règles pour ça ? Des cases à cocher pour ranger les gens dans la catégorie de 'belle', de 'moyenne', de 'moche' ? 

L'association Miss Beauté Auvergne tente de fouler du pied ce genre de pensée unique en organisant un concours ouvert pour toutes les femmes. "Pour le concours, il n'y a aucun critère à part la tranche d'âge de 18 à 40 ans, explique Cynthia Gourbillon, Présidente de Miss Beauté Auvergne. Par cette élection nous voulons casser les codes stupides et réducteurs qui sont faits principalement à la gente féminine."

"Pour nous, toutes les femmes sont belles et peu importe leur morphologie". Cynthia Gourbillon

"Toutes ont gagné une bataille de plus contre le conformisme"

La première édition de ce concours a eu lieu le samedi 8 octobre à la MPT de Brives-Charensac. 14 candidates se sont présentées, Manon, Stéphanie, Laura, Marie, Floriane, Kimberley, Melissa, Lucie, Julie, Delphine, Adeline, Marlène, Slohane et Audrey. Celle qui remporte la couronne d'or est Kimberley Jaume. Ses quatre dauphines sont Delphine Usson (1ere), Melissa Rivory (2ème), Adeline Noteur Castanet (3ème) et Marie Bonhomme (4ème). "Mais toutes ont gagné une bataille de plus contre le conformisme qui gangrène l'ensemble de la société".

Saviez-vous que le corps parfait d'une femme avait pour mensurations 90-60-90 ?

En tout cas, c'est ce que prétend un manuel scolaire du programme équivalent à la classe de terminale en Inde. Une affirmation qui n'a pas manqué de hérisser les poils des membres du Conseil central de l'enseignement secondaire, lesquels ont porté plainte contre New Saraswati House, la maison d'édition responsable de la publication du manuel.