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Le colosse du Puy, à peine sorti de terre, est en train de rendre ses derniers souffles. Le Village de l'auto, installé sur son corps de sable et de peinture, lui inflige maintes blessures. Aussi immense que fragile, il était prévu qu'il trépasse rapidement, qu'il rende l'âme en silence, invisible vu d'en bas, si beau vu d'en haut.

Presque aussi éphémère qu'un éphémère des jardins, ce monstre gentil s'efface ainsi au rythme des pas qui passent sur lui, sur son visage endormi, plongeant sa silhouette dans un sommeil éternel.