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Préfecture : la CGT intérieur dénonce

Par nicolas@zoomdici.com , Mise à jour le 11/04/2023 à 15:30

Le 30 mars 2023, un premier article intitulé « tension, corbeau et plaintes à la préfecture » était publié dans le média Zoomdici. En réponse, dans le second article du même nom, le préfet Eric Etienne indique "Tout ce qui est marqué est soit excessif soit que purs mensonges. Ce sont des propos manipulatoires non démontrés et malveillants". La CGT intérieur reprend les armes et réagit une seconde fois avec d'autres éléments documentés.

L'article avait été scindé en deux tant importante était la quantité d'informations. Le premier, publié le matin du 30 mars, portait sur la dénonciation des tensions qui régnaient, selon plusieurs témoignages composés d'employés syndiqués ou pas, entre les murs de la Préfecture. Le second était la réponse du Préfet suite à ce premier article et à la lettre anonyme à la base de l'enquête.

Ce mardi 11 avril, le syndicat majoritaire de la Préfecture de Haute-Loire s'empare à nouveau de l'affaire en apportant de nouveaux éléments. Ces informations soit contredisent totalement les arguments du Préfet, soit ajoutent d'autres preuves justifiant leurs alertes sur l'ambiance délétère à l'œuvre, selon eux, dans le bâtiment d'Etat.

Le cas de la tentative d'empoisonnement   

"La CGT Intérieur 43 souhaite apporter les informations suivantes, sachant qu’elle tient à la disposition de la justice, les documents justifiants, déjà, que la plainte déposée par le préfet (plainte après une tentative d'empoisonnement, Ndlr) ne l’a été que six mois après les faits alors que notre organisation syndicale l’avait immédiatement demandé".

La plainte pour diffamation

Le syndicat explique aussi détenir "la pétition signée par 68 agents et les courriers du préfet et du secrétaire général qui ont suivi." La CGT Intérieur affirme également avoir en sa possession toutes les preuves qui démontrent que "cinq agents ayant accordé toute leur confiance au préfet en lui faisant part « preuves à l’appui » de gros problèmes de management, ont été convoqués au commissariat, visés par une plainte en diffamation". Plainte qui, d'ailleurs, a été classée sans suite par la justice.

Parmi ces agents, "l'un d'eux n’a pas eu son renouvellement de détachement et un autre a été en arrêt maladie une année", précise l'organisation syndicale. Avant de mentionner aussi : "plusieurs agents sont en arrêt maladie long par rapport à des situations de travail alors que d’autres préfèrent partir".

"Le diagnostic du collectif de travail réalisé par un cabinet externe met en exergue :« Autoritarisme », « Propos sexistes, dégradants et vulgaires de la part de l’encadrement », « Attitudes agressives, menaçantes »". Le syndicat Intérieur CGT 43

Pas de vœux ?

"Comme chaque année, il n’y a pas de vœux en fin d’année !, avait dit Eric Etienne dans le second article. Nous l’organisons comme d’habitude le 14 juillet". Ce à quoi, le syndicat réplique : "les précédents préfets organisaient chaque début janvier une cérémonie de vœux aux agents autour de galettes des rois. D'autre part, les cérémonies du 14 juillet sont réservées aux élus, à des partenaires des services de l’État et uniquement aux cadres de la préfecture".

Eric Etienne avait également indiqué : "J’organise des petits-déjeuners à l'intention des agents pour qu'on puisse discuter et faire en sorte que les problèmes du quotidien soient évoqués et réglés". Une affirmation qui a dû faire lever les sourcils des concernés car : "La CGT Intérieur 43 se contentera d’affirmer que les agents n’ont jamais été conviés à des petits-déjeuners organisés par le préfet".

"Ni le Préfet, ni le secrétaire général Antoine Planquette ne nous ont reçus"

Remonté par les arguments du représentant de l'État, le syndicat torpille encore : "À la suite des élections professionnelles lors desquelles la CGT a obtenu 64 % des voix avec un taux de participation de 89 %, ni le Préfet, ni le secrétaire général Antoine Planquette ne nous ont reçus. Il a fallu deux courriers de notre part pour obtenir une réunion deux mois après les résultats".

"Les effectifs n’ont pas baissé seulement grâce à la mutualisation de services avec les directions départementales interministérielles qui, elles, en ont perdu (création du secrétariat général commun départemental)". Syndicat Intérieur CGT 43

Dix mois d'attente pour un poste qui n'existe pas, selon le syndicat

Documents et preuves entre ses mains, l'organisation syndicale termine avec cette dernière révélation : "Nous pourrions également détailler les conditions de réintégration d’un de nos collègues, soulève-t-elle. La cour administrative d’appel de Lyon a décidé, en janvier 2022, du caractère abusif de son licenciement de 2017, avec obligation de réintégration au plus tard en mars 2022...Il ne l’a été qu'en janvier 2023 sur un poste inexistant alors que d’autres postes étaient vacants".

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