À lire : L'article concernant l'annonce du surdosage de rayons
La direction de l'hôpital public du Puy-en-Velay partage le communiqué ci-dessous :
« Suite à la déclaration, à la fin du mois de juin, du Centre hospitalier Émile ROUX auprès de l’Autorité de Sûreté Nucléaire (A.S.N) d’un événement significatif de radiothérapie, cette autorité a classé cet événement au niveau 1 d’une échelle comprenant 8 niveaux de 0 à 7.
Selon l'hôpital, aucun impact sur la santé des patients traités
La très légère majoration des doses reçues (entre 1 et 2 % en moyenne) n’a impacté ni la santé des patients, ni la qualité de leur traitement de radiothérapie, ni occasionné de perte de chance dans l’efficacité de leur radiothérapie.
« Si cette très légère majoration de dose est regrettable au regard de la qualité et de la sécurité des soins que le centre hospitalier Émile Roux déploie au quotidien, nous pouvons assurer à nos patients qu’aucune conséquence négative n’est à déplorer au travers des traitements reçus »
Les doses de rayons dans la marge de tolérance acceptable
L’Autorité de Sûreté Nucléaire en lien avec le service de radiothérapie de l’hôpital vient d’apporter ce jour un complément à sa publication sur cet événement en attestant, qu’après recalcul des doses délivrées, aucun impact sur la santé de nos patients n‘est à déplorer. Il faut savoir que l’écart mineur entre dose délivrée et dose reçue est compris dans les marges de tolérance des normes de radiothérapie, l’erreur de modélisation n’ayant porté que sur une partie très réduite de notre équipement.
De nouveaux protocoles pour parer à toutes nouvelles éventualités
S’il faut reconnaître la transparence dont le centre hospitalier a fait preuve, en déclarant lui-même cet événement, il est rassurant de constater que nos contrôles qualité aient pu, au final, déceler un décalage marginal de calcul de dose, décalage dont les fabricants de équipements de radiothérapie reconnaissent qu’il n’est pas significatif et non mesurable avec assurance, à ce degré d’erreur, dans les tests de modélisation. Pour autant, des process fins de contrôles, au-delà des exigences réglementaires, vont être protocolisés pour parer à toutes nouvelles éventualités.
« Il est rassurant de constater que nos contrôles qualité aient pu, au final (4 ans après les premiers rayons en surdose, Ndlr), déceler un décalage marginal de calcul de dose". La direction de l'hôpital »
L'hôpital assure également qu'aucun sous-dosage n'a été constaté
Dans ce contexte, les doses délivrées sur la séquence ont dans de nombreux cas été voisines des doses moyennes observées dans le traitement des pathologies en cause et aucune dose n’a été délivrée aux 134 patients concernés au-delà des recommandations des sociétés savantes. Aucun sous-dosage, synonyme de perte de chance, ne s’est par ailleurs vérifié.