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Pendant ce temps-là, du côté des gendarmes...

, Mise à jour le 02/08/2022 à 12:00

Chaque jour, la gendarmerie partage avec la presse les événements qui ont ponctué les dernières 24 heures. Ci-dessous, le condensé de l'intervention des militaires aux quatre coins de la Haute-Loire.

Lundi 1er août à 10h50, les forces de sécurité sont intervenues dans la commune de Chilhac pour un véhicule en panne. La particularité de ce simple fait est que le véhicule était stationné dans un virage réputé très dangereux. La conductrice était, d'autre part, enceinte et accompagnée d'un enfant en bas-âge.

Du métal, des pierres et des flammes

Dans la commune de Saint-Beauzire, lundi 1er août aux alentours de 15h40, les gendarmes se sont déplacés pour constater un incendie qui a calciné 100 m² de céréales. D'après le rapport, l'agriculteur propriétaire était en train de faucher son terrain. En percutant des pierres, des étincelles ont été produites, suivies par les premières flammes de l'incendie.

Les patates sont cuites 

Un autre incendie s'est passé dans la rue Emile-Roux à Brioude toujours en ce premier jour d'août. À 18h45, une dame a souhaité préparer des pommes de terre en utilisant une fritteuse. Malheureusement, la cuisinière s'endort laissant ainsi la cuisson sans surveillance. Les flammes s'emparent alors de l'ustensile et commencent à s'intensifier, nourries généreusement par l'huile bouillante. C'est le conjoint, inspiré par le meilleur des réflexes, qui a mis fin à cette tambouille enflammée en étouffant ce début d'incendie par un linge mouillé. Il n'y a pas eu de victime et peu de dégâts. Six sapeurs pompiers étaient également là pour exclure tout autre départ de feu.

Quand la nature trinque au fioul

Hier encore, vers 20h30, les militaires se sont rendus à Solignac-sur-Loire dans le cadre d'une pollution terrestre, rue de la Renardanche. Un habitant avait entrepris le transfert de fioul domestique d'une cuve à une autre. Mais un dysfonctionnement de la pompe a causé d'importantes fuites, maculant le sol de la commune d'une quantité de carburant estimée entre 50 et 100 litres. Si l'incendie était fort peu probable en raison de la nature du fluide, la pollution du tout-à-l'égout est, quant à elle, évidente. Pas moins de 12 sapeurs pompiers étaient sur les lieux pour tenter de circonscrire au mieux l'étendue des dégâts.

Noyer définitivement son cœur 

À 21h30, lundi 1er août, c'est au lieu dit du Pinet à Céaux d'Allègre qu'une équipe de gendarmerie est envoyée. Pour la seconde fois, les mêmes propriétaires d'un dense tas de fumier de 800 m3 appellent au secours. Aux côtés des militaires, 14 soldats du feu et 5 engins sont sur les lieux à arroser abondamment le monticule de 30 mètres de long pour 10 mètres de large afin de noyer définitivement le cœur du brasier, brasier qui n'avait apparemment pas été entièrement détruit au premier incendie survenu quelques jours auparavant. 

Boire ou conduire...

On change de jour pour terminer au mardi 2 août à 1 heure du matin. Aux frontières du département, dans la commune de Lorlanges, un véhicule est signalé en train de brûler sur l'A75. Sur place, les gendarmes constatent en effet une Peugeot 306 dévorée par les flammes sur la bande d'arrêt d'urgence, prise en charge par 12 pompiers d'Arvant et de Lempdes.
Selon le témoignage du propriétaire du véhicule, le trentenaire clermontois, indemne, aurait une première fois percuté le terre-plein central pour finir sur la glissière en question. La voiture se serait alors embrasée à ce moment-là.
À noter que les dépistages à l'alcoolémie et aux stupéfiants se sont tous les deux révélés...positifs.