713. C’est le nombre exceptionnel de participants enregistrés pour la 2ème édition du TGV, soit 300 de plus que l’année dernière. À travers les paysages majestueux de Polignac, traileurs et traileuses ont soufflé des heures durant sur un horizon tout en nature, en histoire et en mystère. Et pour la bonne cause.
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>>> Et tous les résultats de chaque participant.
Quatre courses, une épreuve de marche nordique, deux randonnées...et un objectif : celui d’engranger un maximum d’argent pour la lutte contre la maladie de Charcot. « Cela nous tient particulièrement à cœur car ce mal détruit justement les muscles qui permettent de se mouvoir correctement au quotidien », explique Amélie Borie, l’une des organisatrices du Trail Grand Velay.
Tout autour, les participants s’échauffent, s’étirent, rigolent ou se concentrent. Des jeunes, des moins jeunes, des encore moins jeunes jouent des coudes sur la ligne de départ dans une ambiance festive et sous un ciel clément.
« Il y a une majorité de trentenaires qui participent mais pas que. Des seniors sont là, des femmes, des hommes. Il y a de véritables compétiteurs comme beaucoup d’amateurs qui viennent pour l’épreuve, pour le fun ou pour défendre la cause du Trail Grand Velay ». Amélie Borie
Une nombre de participants que même les organisateurs ne s'attendaient pas.
Photo par Nicolas Defay
« Jamais nous n’aurions espéré autant de monde »
Elle-même traileuse, Amélie Borie ajoute : « Jamais nous n’aurions espéré autant de monde. Nous avions même planché sur un prévisionnel de 250 participants. Et il est vrai que la pression a monté notamment ces derniers jours quand nous avons constaté autant d’inscriptions ! »
Absolument tous les résultats de tous les participants, c'est par là ▼▼▼...(Cliquez sur les flèches pour dérouler l'info)
Lors de la première édition du Trail Grand Velay en 2022, ils étaient 290 à avoir enfilé leurs baskets, aux côtés d’une centaine de marcheurs. Cette année, au dernière décompte, ce sont ainsi 495 coureurs et 218 marcheurs qui ont foulé les contrées de Polignac et ses vieilles terres volcaniques.
Il y a la course et le challenge. Mais aussi la fraternité sous les crampons
Photo par Nicolas Defay
« Pour la cause et l'effort »
Amandine, 28 ans, t-shirt vert et baskets assorties partage le pourquoi de sa participation au trail du TGV. « Je ne suis pas une coureuse aguerrie ni une fan de la discipline, admet-elle aux côtés de ses amies. Je le fais pour la cause et l'effort. Je suis en forme et tout va bien pour moi. Mais des gens de mon âge sont engagés dans un vrai marathon, celui contre la maladie qui font de leur quotidien un combat permanent ».
Elle ajoute en terminant : « Alors même si je sais que je vais galérer méchamment tout au long du parcours, qu'est ce que ma souffrance de l'instant par rapport à toutes ces femmes et tous ces hommes qui courent après leur propre vie, du matin au soir, à chaque respiration, à chaque seconde ? ».
Ci-dessous, une vidéo où la sueur et les mollets malmenés se mêlent aux sourires des coureurs au grand cœur ▼