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Des actes de cruauté envers un chat au Puy-en-Velay

Par Ombéline Empey… , Mise à jour le 10/03/2023 à 11:00

Renatto a été sauvé d’une longue agonie et d’une mort certaine. Enfermé dans une boite sur un balcon, le chat avait une plaie ouverte depuis deux mois. Une association de protection animale est intervenue. ATTENTION IMAGES SENSIBLES

Les faits ont débuté dans la matinée du 1er février dernier lorsque l’association le Jardin des Chats a reçu un appel téléphonique de détresse d’une dame horrifiée par la vision d’un animal dont la patte sanguinolente n’était plus que lambeaux de peau et de chair. Le pauvre chat traînait son membre mort en putréfaction comme un boulet et dégageait sur son passage une odeur nauséabonde de cadavre en décomposition.

Renatto sur la table du vétérinaire du Puy en Velay Photo par Le jardin des chats

Une torture qui a duré deux mois

Deux bénévoles de l’association, qui ont à leur actif plus de 20 ans d’expérience dans la protection animale, ont retrouvé les propriétaires de Renatto. D'après l'association, les tortionnaires ont enfermé l'animal blessé dans une boite, posée sur leur balcon, car « il puait ». Les propriétaires ont avoué que Renatto était dans cet état depuis deux mois.

L'association, c'est elle ▼

Vous pouvez aider Le Jardin des Chats, domicilié à Tallobre à Saint-Christophe-sur-Dolaison
Téléphone 06 82 70 35 33
Mail : lejardindeschats@akeonet.com
Page Facebook, c'est ICI.

Amputation de la patte et dépôt de plainte

Emmené en urgence à la clinique des Portes Occitanes au Puy en Velay, il a été pris en charge immédiatement, soigné pour pratiquer la délicate chirurgie d’amputation.

Une plainte pour acte de cruauté a été déposée auprès de Madame la Procureure du Puy En Velay. Maître Beaucamp de l’association Défense et Dignité animale portera la voix de Renatto.

Pour rappel, le défaut d’identification comme l'était Renatto est passible d’une amende de 750 €. Le fait, publiquement ou non, d'exercer des sévices graves ou de commettre un acte de cruauté envers un animal domestique, ou apprivoisé, ou tenu en captivité, est puni de trois ans d'emprisonnement et de 45 000 euros d'amende. (Source : légifrance)