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Une 5ème mobilisation dense et tout en panneaux

Par nicolas@zoomdici.com , Mise à jour le 16/02/2023 à 16:00

Les rues du Puy ont de nouveau vibré en ce jeudi 16 février. Dressés contre la réforme des retraites en cours, ils étaient 5 500 participants selon les syndicats, 2 600 pour la Préfecture, à scander les slogans et lever bien haut poings et pancartes.

En fin d'article, une vidéo et une large galerie de photos de la mobilisation.

Femmes et hommes, poussettes et cannes, actifs et retraités, syndicats et électrons libres…ils sont encore des milliers à s’être regroupés sur la place Cadelade au Puy à 10h30 ce jeudi 16 février. Banderole intersyndicale en tête de cortège, l’attroupement a remonté le Breuil, glissé dans le boulevard Saint-Louis, descendu la rue Pannessac, martelé la place du Clauzel, empli la rue Crozatier pour s’échouer une heure après sur le sable de la place du Breuil, en face de la Préfecture.

Agents du public et salariés du privé, associations et collectifs, intermittents du spectacle et professions libérales, ils ont montré une fois encore la force de la rue et du peuple de France pour espérer faire remonter leur voix jusqu’aux oreilles de l’exécutif.

La rue Pannessac totalement remplie pour le passage du cortège.
La rue Pannessac totalement remplie pour le passage du cortège. Photo par Nicolas Defay

« Sommes nous encore au temps des rois, au temps des monarques ? »

« Bien évidemment que nous sommes contre cette réforme !, partage Didier, accompagné de trois amis, tous évoluant dans le secteur médico-social. Pour qui se prennent-il, ces gens d’en haut ? Comment nous considèrent-ils ? L’argent, il y a en bien ailleurs que dans nos poches qui sont sans cesse plus vides ! Sommes nous encore au temps des rois, au temps des monarques, où les riches et les puissants étaient préservés pendant que le peuple crevait dans la misère et la peur ? »

« Nous n’avons plus peur. Nous sommes décidés. Et c’est lui et son gouvernement de pacotille qui vont devoir plier ». Un manifestant

Il ajoute, visiblement remonté : « Macron ne sait pas ce qui se trame en face de lui. Il n’a pas mesuré le niveau d’exaspération et de colère de son petit peuple. Il n’a pas encore pris pleinement conscience que c’est nous la force du pays. C’est nous qui faisons marcher le pays. Et c’est nous qui pouvons l’arrêter totalement ! Que fera-t-il alors ? Il enverra les militaires nous tirer dessus pour qu’on reprenne nos postes de travail ? Nous n’avons plus peur. Nous sommes décidés. Et c’est lui et son gouvernement de pacotille qui vont devoir plier ».

Bloquer le pays. C'est le mot d'ordre des syndicats pour la grande mobilisation du 7 mars.
Bloquer le pays. C'est le mot d'ordre des syndicats pour la grande mobilisation du 7 mars. Photo par Nicolas Defay

« Ils veulent mettre à terre ceux qui tiennent la France debout ! »

Le ton est donné. Un ton en adéquation avec les nombreuses panneaux, pancartes et banderoles qui s’agitent au-dessus du long serpent populaire. « On lâche rien ! Ça va péter ! ». « Il est temps de se battre ! La retraite ne doit pas être l’antichambre de la mort ». « Nous ne voulons pas mourir au boulot ». « Mes enfants ne connaîtront ni les ours blanc, ni la retraite ». Ou encore : « Ils veulent mettre à terre ceux qui tiennent la France debout ! »

Parce que les mots écrits ont autant de force que les mots parlés, l’équipe de Zoomdici a photographié la plupart des pancartes, ces morceaux de cartons griffés de lettres noires, d’ire et de crispation.

Ci-dessous, une petite vidéo bonus ▼

Photo par Nicolas Defay