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Pas consommateur, certes, mais violent dealeur

, Mise à jour le 17/12/2025 à 15:30

Sous mandat de dépôt depuis le 8 octobre 2025, le jeune prévenu risque la prison pour trafic de stupéfiants. Il a, de son côté, porté plainte durant sa garde à vue, pour violences des policiers à son encontre. Ce 4 décembre, il était jugé en audience correctionnelle au tribunal du Puy-en-Velay.

Les chefs d'accusation sont de plusieurs ordres : trafic de stupéfiants, résistance aux forces de l’ordre, destruction de preuve. Si le prévenu s’est montré coopérant avec les forces de l’ordre, il s'en est pris physiquement aux policiers lors de son arrestation. Une ITT de 15 jours a, en ce sens, été requise pour l’un des policiers. 

« C’est entièrement de ma faute »

Le présumé a déposé une plainte, lors de sa détention, pour violence des policiers à son encontre. Cependant, il reconnaît les avoir blessés involontairement. « C’est entièrement de ma faute », admet le jeune homme.

La défense questionnera sur le maintien de sa plainte envers les forces de l’ordre. Le jeune prévenu la maintiendra et ajoutera qu’il s’est senti agressé physiquement et verbalement lors du transport au commissariat.

Que dit l’enquête ?

Nous sommes le 6 octobre 2025, la police remarque un jeune homme assis dans sa voiture qui est rejoint par un homme. Ce dernier lui tend de l’argent et l’autre lui donne un pochon de 0,33 g de cocaïne.

Surpris en flagrant délit, le jeune homme justifie sa fuite motivée par la peur des forces de l'ordre. Il est interpellé rapidement. Pas moins de 45 pochons seront retrouvés ainsi qu’une balance et plusieurs téléphones.

Au moment de monter dans le véhicule, il chute et entraîne avec lui un policier. Ramené au commissariat, en pleine garde à vue, il cassera son téléphone portable.

Parce qu’il rencontrait des problèmes financiers

Le détenu, au début contestataire, avoue finalement le trafic à la barre. Il reconnait utiliser son téléphone pour joindre ses clients et s’excuse d’avoir fait mal aux policiers.

Pour sa défense, il explique qu’il rencontrait à l'époque des problèmes financiers. Non consommateur de stupéfiants, il découvre alors la rentabilité de ce trafic qu'il prodiguera pendant deux mois. L'habitant de Firminy affirme se servir à Saint-Étienne pour fournir 4 à 5 clients réguliers qu'il contacte via les réseaux sociaux.

La défense demande une peine adaptée à l’accusé

Mis sous mandat de dépôt depuis le 8 octobre, son maintien en prison a été décidé en audience le 17 octobre. En prison depuis presque deux mois, le choc de l’incarcération dans les conditions de détention actuelles semble déjà avoir eu un certain effet sur le détenu. Il reconnaît les faits et apparait disposé à changer.

Un délibéré adapté

La procureure évoque des discours ambivalents avec deux scénarios complètement différents car, au-delà du trafic, il tente de fuir et s’en prend aux forces de l’ordre.

Le ministère public plaide deux ans de prison dont un an de sursis probatoire et une amende délictuelle.

Le tribunal le condamnera à deux ans de prison dont un an de sursis probatoire pendant deux ans et une amende délictuelle. Sa condamnation d’un an de prison sera aménageable en détention à domicile.

 

 

 

 

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