Le député de Haute-Loire, Jean-Pierre Vigier, s’est mobilisé cette semaine en commission des finances pour défendre la présence postale dans les territoires ruraux, alors que le projet de loi de finances 2026 prévoit une baisse significative du budget consacré à ce service.
Lors de l’examen des crédits de la mission « Économie », Jean-Pierre Vigier a rappelé que « La Poste n’est pas seulement un service logistique, mais un acteur clé du lien social et de l’aménagement du territoire dans les communes rurales et de montagne ». La baisse annoncée du contrat de présence postale, qui passerait de 174 à 122 millions d’euros, pourrait « menacer le maintien des bureaux de poste dans ces zones », selon le député.
Président de l’Association nationale des élus de montagne (ANEM), Jean-Pierre Vigier porte depuis plusieurs semaines l’inquiétude des élus locaux face à cette réduction brutale. « Les réalités des territoires de montagne nécessitent des services publics adaptés. Un recul de la présence postale frapperait en premier lieu les habitants les plus isolés », explique-t-il.
L’Association des maires de France de Haute-Loire (AMF 43), partenaire de La Poste pour la mise en œuvre du contrat, alerte également sur les conséquences de cette diminution des crédits et appelle à leur rétablissement complet.
Pour le député, maintenir le soutien de l’État à La Poste est indispensable afin de garantir un service de proximité au cœur des territoires. « Chaque commune doit pouvoir compter sur une présence postale fiable, au service des habitants des zones rurales, et ne pas être pénalisée par des choix budgétaires éloignés des réalités du terrain. Faire des économies oui, mais pas sur le dos des services en milieu rural », insiste-t-il.