Nombre d'habitants en Haute-Loire nécessitant les services d'un spécialiste ont souvent deux choix. Soit attendre plusieurs mois, voire années, soit se rendre dans un autre département. Concernant les médecins traitants, même problème, faute d'effectifs suffisants pour accueillir d'autres patients sur des listes surchargées.
Étudier le cause du mal pour soigner ce grand corps malade
La faute à quoi ? Au territoire ? À l'attractivité du département ? Aux rémunérations ?... Le 43ᵉ département de France semble se diriger vers un territoire confronté à de lourdes et diverses carences médicales.
Face à ce problème de santé publique, le Conseil départemental de la Haute-Loire, présidé par Marie-Agnès Petit, pose sur la table cet écueil d'envergure.
"Dans le prolongement du Plan Santé 43, adopté en octobre 2024, le Département de la Haute-Loire et l’Université Clermont Auvergne (UCA) lancent une nouvelle étude consacrée aux déterminants de l’installation des professionnels de santé sur le territoire", est-il indiqué dans le rapport de la dernière réunion des élus.
Des étudiants en charge de faire de faire le diagnostic
L'étude a été confiée à des étudiants en master de l’Institut d’Administration des Entreprises (IAE). Elle vise à identifier les leviers et les freins à l’installation des futurs et jeunes médecins, ainsi que des infirmiers en pratique avancée (IPA), en Haute-Loire.
D'après la Commission Permanente de ce 3 novembre, les travaux combineront analyses documentaires, enquêtes de terrain et recommandations opérationnelles pour la collectivité.
Elle devrait permettre d’affiner la stratégie départementale pour attirer et accompagner durablement les professionnels de santé, en lien avec les actions menées par Haute-Loire Attractivité et les partenaires du Plan Santé 43.