« La première compétence de l’Agglo est le développement économique », explique Michel Begon, membre du bureau délégué aux zones d'activités et aux relations avec les entreprises.
Depuis 2017, l’Agglo gère 26 zones d’activités (ZAE) réparties sur son territoire, représentant 975 hectares de foncier dédiés à l’accueil d’entreprises. L’objectif est d’attirer et accompagner les entreprises en proposant des sites adaptés, de qualité et équilibrés entre secteurs urbains et ruraux.
« Il faut créer des aménagements qualitatifs pour augmenter l’attractivité de notre territoire. », ajoute Michel Begon.
L’Agglo investit massivement dans l’entretien et la modernisation de ses sites : espaces verts, fossés, voiries, signalétique et sécurité font l’objet d’un suivi régulier. Les pratiques respectueuses de la biodiversité, comme le fauchage tardif, se développent. La collectivité renforce aussi la protection incendie et la gestion des eaux pluviales.
La sécurité comme priorité
Quarante-quatre caméras de vidéoprotection sont désormais en service, avec un budget annuel d’environ 50 000 euros. En parallèle, le programme de modernisation de l’éclairage « 100% LED » se poursuit avec l’appui du Syndicat départemental d’énergie. Tous les sites devraient être équipés d’ici fin 2028. Cet investissement permettra de diviser la facture énergétique par deux et de réduire la consommation de 40 à 75%, avec un retour sur neuf ans.
Certaines zones, comme Saint-Germain-Laprade, connaissent une saturation rapide. D’autres, jusque-là peu sollicitées, gagnent en attractivité grâce aux récents aménagements et à une meilleure desserte routière. Des extensions sont en préparation, notamment sur la zone des Fangeas et à Craponne, pour accompagner la croissance d’acteurs locaux, en particulier dans la filière bois.
« On se doit d’être proactifs et d’avoir du foncier disponible, parce que le projet d’une entreprise se joue souvent sous deux ans », insiste Michel Begon.
En 2025, près de 800 000 € seront engagés dans ces zones, un montant très variable d’une année à l’autre selon les acquisitions. Pour la suite, l’enjeu reste le même : préparer l’avenir pour proposer un foncier attractif et compétitif face aux besoins des entreprises.