Quinze jours après la mobilisation du 18 septembre qui avait rassemblé environ 2 000 personnes dans les rues ponotes, le Puy-en-Velay va vibrer à nouveau dans le cadre d'un appel intersyndical à manifester. "Pour l'abrogation de la réforme des retraites, contre l'austérité, pour nos revendications, la mobilisation et la grève continuent !", est-il indiqué en titre dans le tract.
Les organisations syndicales CGT, CFDT, CFTC, CFE-CGC, FO, FSU, UNSA, Solidaires de Haute-Loire appellent leurs structures, leurs militants à intensifier la mobilisation avec les salariés dans l’unité la plus large. "L’intersyndicale appelle à faire des Assemblées Générales dans les entreprises et les services pour débattre de la grève et de sa reconduction pour bloquer l’économie !", partagent d'une même plume les entités syndicales.
La mobilisation est prévue le jeudi 2 octobre à 10 h 30, au départ de la Place Cadelade, au Puy-en-Velay
Elles ajoutent aussi : "Nous étions plus d’un million dans la rue le 18 septembre dont 3 000* en Haute-Loire. Le premier ministre Lecornu nous parle de rupture… dans la continuité ! Il n’a nullement l’intention d’abroger la réforme des retraites Macron/Borne. Mais nous avons commencé à le faire reculer sur la suppression des deux jours fériés".
*Selon le comptage de la préfecture lors de la mobilisation du 18 septembre au Puy, le cortège était dense de 1 300 personnes, quant les syndicats mentionnaient, quant à eux, 2 500 participants.
"Nous revendiquons..."
Remontés, les représentants de l'intersyndicales incitent à intensifier la grève générale. "Nous revendiquons l’abandon du doublement des franchises médicales, de l’année blanche, de la suppression de 3 000 postes de fonctionnaires, de la réforme de l’assurance chômage, des projets attaquant le code du travail et le 1er mai !"
La fédération du Parti Socialiste de Haute Loire indique soutenir la mobilisation sociale initiée par l’intersyndicale et appelle ses militants et sympathisants à participer massivement à la manifestation
Que les plus hauts revenus soient taxés à leur juste valeur
Pour les militants, il est nécessaire d'obtenir une protection sociale de haut niveau. Également, le pays doit se doter d'une justice fiscale "avec la mise en place de dispositifs qui taxent les gros patrimoines et les très hauts revenus, et contraignent le versement des dividendes", frappent-ils.
La sauvegarde des services publics et une politique à vision écologique sont, par ailleurs, profondément inscrites dans le marbre de leurs combats sociétaux.