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Landos : la commune traque les fuites d’eau

, Mise à jour le 26/06/2025 à 08:00

À Landos, en Haute-Loire, la municipalité a lancé au printemps 2024 un vaste chantier pour moderniser son réseau d’eau potable et réduire les pertes quotidiennes estimées à 300 m³. Environ 600 habitants sont concernés par ce projet, prévu sur 20 ans.

Cette initiative locale répond à un enjeu national : en France, près d’un milliard de mètres cubes d’eau sont perdus chaque année à cause de réseaux vétustes.

Coopération pour la maîtrise de l'eau

Landos, qui gère elle-même l’eau et l’assainissement, a donc pris l’initiative de rénover ses infrastructures, tout en préparant une future interconnexion avec le Bouchet-Saint-Nicolas, après le refus de Saint-Haon de partager son réseau.

« On s'est connecté au réservoir du Chirols qui alimente le bourg de Landos et qui alimentera Le Bouchet-Saint-Nicolas » explique Amandine Bruyère, en chargée de mission, spécialisé en eau et assainissement à la communauté de communes Cayres-Pradelles.

On connaît les heures sombres qu’a connues le village bouchitois au printemps 2022. À cette période, le village avait été autorisé à pomper dans le lac 120 m³ par jour afin d’alimenter son réseau d’eau potable, avec l’aval de l’ARS.
Jean-Louis, un habitant de la commune, se souvient encore : « Depuis de nombreuses années, il y avait une perte importante entre le puits de Font-Croze et le château d’eau de Chouvet. » Des travaux sur le réseau d'eau viennent de s’achever sur une partie du village.

Renouvellement des conduites à Landos

A Landos, depuis novembre 2024, les premiers travaux ont commencé dans le secteur de Fourches, avant de se poursuivre à Charbonnier. À terme, ces interventions devraient s’étendre à d’autres zones telles que le centre-bourg et La Sauvetat. Ces dernières sont encore en cours de validation administrative avant le lancement effectif des chantiers.

Deux entreprises sont mobilisées sur le terrain, à la fois pour remplacer les tuyaux, installer les compteurs et enfouir les réseaux secs « aujourd'hui, on récupère seulement 30% de l'eau pour la consommation, ça veut dire qu'on perd beaucoup d'eau et l'objectif, c'est d'arriver à 70 à 80% » conclut Amandine Bruyère.

Ce chantier représente une économie non négligeable, à la fois en termes financiers et de ressources naturelles. Pour la commune, il s’agit d’un investissement stratégique sur le long terme : réduire les fuites, optimiser la distribution et garantir un service de meilleure qualité aux habitants.

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