Ce vendredi 6 juin, le Crédit Agricole Loire Haute-Loire était récipiendaire du label employeur pro vélo. Au centre administratif de département, situé à Vals-près-le-Puy, se tenait donc la remise de prix.
Le label employeur pro vélo ?
Il s’agit d’une distinction décernée aux employeurs privés, publics et associatifs pour avoir fait la promotion de la mobilité à vélo.
La labellisation se décline en plusieurs niveau, bronze, argent, et or. Pour l’obtenir, il faut répondre à un cahier des charges dans lequel une quarantaine de critères y sont inscrit dont 8 sont obligatoires. On retrouve par exemple la mise en place d’un espace de stationnement ou encore des interventions pour entretenir les deux-roues.
Le crédit agricole labellisé or
C’est donc après un bilan carbone que le Crédit Agricole Loire Haute-Loire s’est rendu compte que les trajets pendulaires représentaient 25 % de ses émissions de CO2. La banque a fourni 260 VAE (vélo à assistance électrique) aux employés qui en faisaient la demande. En échange, ces derniers doivent parcourir 80 trajets ou 800 km en un an.
Le crédit Agricole s’est par la suite mis en lien avec l’association FUB (Fédération française des Usagères et Usagers de la Bicyclette) qui porte le projet. En remplissant 75 % des critères, l’entreprise s’est vue décerner le label or.
Un label disparate
Tous les départements, à l’échelle nationale, ne sont pas intégrés de la même manière dans ce processus. Tandis que le département de la Haute-Loire remet son premier titre, d’autres, comme la Haute-Garonne, ou le Rhône, sortent du lot avec plus de 30 entreprises et associations labellisées. Comment l'expliquer ?
Pour un salarié de la FUB, la raison principale concerne la présence ou non de grandes agglomérations. En effet, le projet touche principalement les gros employeurs, majoritairement situés dans les grandes villes. De plus, se sont plus dans ces dernières que des infrastructures telles que des pistes cyclables sont installées. Une employée nous confiait justement que, pour elle et ses collègues, la ville du Puy n’est pas encore suffisamment adapté à ce genre de mobilité douce.
Quelles solutions ?
Différents acteurs travaillent cependant pour pallier cela. La FUB continue de se déployer en France et gagne à mieux se faire connaître grâce au label. L’association s’est donnée l’objectif d’atteindre les 1000 labialisés l’an prochain.
En Haute-Loire, deux autres entreprises sont en cours de labellisation.
Pour toucher davantage les territoires plus ruraux et les plus petits employeurs, l’association bénéficie du soutien des collectivités locales.
La FUB propose aussi une aide financière, grâce à des subventions. Ce programme prendra cependant bientôt fin, au profit d’une plus grande indépendance dans leur évolutions future pour s’adapter.