Une intersyndicale de Haute-Loire communique sur un rassemblement prévu, mardi 27 mai à 18 heures, devant la préfecture du Puy-en-Velay. Cette action est motivée par l'histoire de cette enseignante qui a accepté de faire une minute de silence en hommage aux victimes de la guerre à Gaza. Une décision lourdement sanctionnée par le rectorat de l’académie de Dijon.
Des élèves du lycée de Sens, dans l’Yonne, ont légitimement demandé à une enseignante d'observer une minute de silence, en hommage aux victimes du génocide à Gaza. Elle-même touchée par le traitement réservé au peuple gazaoui, l'enseignante a accepté, à la fin de son cours, d'observer ce temps d'hommage avec les élèves qui le souhaitaient.
"Le rectorat qui l’estime coupable d'un « manquement à l'obligation du respect de neutralité » a décidé de suspendre la collègue", indique une intersyndicale altiligérienne, composée de FO 43, FSU, CGT 43 et Sud Éducation.
"Cette mesure insensée relève d’une forme de pression arbitraire à l’encontre d’une collègue qui, comme bien d’autres personnes, n’a fait qu’exprimer son humanité et son soutien à une population anéantie, notamment d'enfants victimes de bombardements, de la famine, de l'absence de soins". Intersyncale 43
"Le massacre d’une population, la destruction systématique des établissements scolaires, des hôpitaux, n’est pas un avis politique, c’est un fait"
Les syndicats ajoute aussi : "Pour nos organisations, en aucun cas cet hommage ne relève d'une rupture avec son devoir de neutralité : le massacre d’une population, la destruction systématique des établissements scolaires, des hôpitaux, n’est pas un avis politique, c’est un fait".
Avant terminer en ces mots : "Nous demandons que cette suspension soit annulée et qu'aucune sanction ne soit prise à l'encontre de notre collègue à laquelle nous affirmons notre soutien plein et entier".
Un rassemblement est prévu, en soutien à cette enseignante, ce mardi 27 mai à 18 heures, devant la préfecture, place du Breuil.